Pour les xénophobes et racistes européens, être un bon africain signifie subir et se taire. Car dès que tu dénonces le racisme, ils veulent t’étouffer.
Les plus faux et subtiles racistes te diront par exemple, oh madame j’ai fait pourtant l’Afrique, j’ai des amis africains. Donc je ne suis pas raciste. Eh oui, c’est ça leur argumentaire.
Les ethnos en Guinée pensent et agissent ainsi. Et surtout ceux qui détestent les halpoulars.
Car pour eux, lorsque t’es un intellectuel halpoular, il te faut forcément être, soumis, lèche botte, complaisant, indifférent pour espérer faire partie du cercle de ceux qui pillent et oppressent.
Il faut surtout briller par une déficience morale et mentale ou par un silence assourdissant vis à vis d’une justice aux ordres qui rend des sentence excessives, brutales, criantes et iniques comme celle rendue contre le héros de la République de Guinée Foniké Mengé Sylla.
Il faut se taire sur l’attitude non honorable des mauvais magistrats, iniques qui servent leur pays pour vivre.
Des magistrats qui pour l’instant sont pires que les bourreaux et le chef du régime inique.
Et dès que tu dénonces ces oppressions et injustices, ils te traitent soit d’être aussi un xénophobe limité comme eux ou ils te taxent d’être militant du parti politique d’opposition UFDG.
Pire, tu les entendras dire ma mère ou ma femme est haalipoular. Je n’ai vécu qu’avec des haalipoulars…
Faux, car ceci ne te dédouane pas de tes actes xénophobes. C’est juste du dilatoire, des argumentations fallacieuses et des manipulations machiavéliques.
Il faut juste retenir que face à ces sentences qui manquent gravement à l’équité; qui sont injustes de façon criante, excessive, étant encore lucide je ne pourrai me taire.
Et de mon trou diasporique, je ne veux en aucun cas être ce futur crocodile qui souhaite évoluer dans vos eaux troubles, vos marécages politiques guinéens.
Je ne cherche pas à maîtriser les données topographiques de ces bas-fonds plein de crocodiles affamés.
Et je ne serai jamais comme vos moutons aux cerveaux lobotomisés, incapables de réfléchir par eux-mêmes.
Pour finir, je trouve le dernier communiqué de presse de l’ufdg très responsable. Car aller au dialogue avec des préalables est d’une impérieuse nécessité.
Il faut continuer surtout à adopter cette attitude et refuser de verser dans les anciennes habitudes avec des dialogues ambivalents.
N’oubliez pas que « le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité».
Des conditions préalables au dialogue s’imposent. Il faut donc impérativement s’assurer de leur existence et de leur respect strict.
La première étape serait la libération sans condition des détenus politiques.
Aissatou Cherif Balde
Bon week-end ❤️💪🏿🙏🏿