Dans sa volonté de laver l’affront d’antan orienté vers la Guinée d’une part par les citoyens de la sous-region et de favoriser l’industrialisation et de développement du pays en général, le Président Pr.Alpha CONDÉ a beaucoup investi dans le secteur de l’Énergie.
Au-delà des centrales thermiques, trois (3) grands barrages hydroélectriques à savoir Kaléta 250 mégawatts (livré en 2015), Souapity 450 mégawatts (qui sera livré avant la fin de cette année) et Amaria 350 mégawatts (encore en construction) viendront confirmer l’ère énergétique de notre pays.
Mais, il faut le dire à qui ne veut pas l’entendre que la société publique Électricité De Guinée (EDG) est accro aux vieilles habitudes et refuse d’améliorer ses services.
À la moindre menace de pluie, notre fameuse EDG coupe le courant sans se soucier des activités économiques et de divertissement des populations.
Ce qui démontre à suffisante depuis des années que l’EDG est consciente de la vétusté des installations électriques mais ne fait particulièrement rien.
Qu’est-ce qu’elle (EDG) a fait pour corriger la donne afin de stopper cette pratique déplorable et désobligeante ?
Malgré les installations anarchiques avec des fils électriques racommodés et à quelques mètres au-dessus des têtes des citoyens, notre EDG reste inactive.
Lorsqu’une panne électrique survient dans un quartier où dans un domicile, les agents de l’EDG refusent de se déplacer pour satisfaire les clients avec des arguments : »on a pas de carburant dans notre voiture ». Ce qui veut dire en thème clair « il faut payer pour qu’on bouge de notre position ».
J’aimerais alors interpeller la Ministre Bountouraby Yattara d’inculquer à ses Hommes la notion du service public, faciliter le remplacement des vieux fils de moyenne tension dans les quartiers et leur dire de ne plus couper le courant même si la pluie menace.
Aux autorités, installez des paratonnerre dans nos agglomérations pour palier à toutes les éventualités.
NB: ▪︎Revoir la qualité des ampoules importées dans le pays (celles actuellement utilisées ont un éclairage très peu enviable. Celui qui va dans les hôtels ou en Occident sait de quoi je parle) et installez les lampadaires non solaires sur nos actes routiers urbains (la facture sera payée par les citoyens comme en Côte d’ivoire).
Appelez-moi simplement le Yèrèwolo
Par Abdoulaye Konaté