Nous savons tous, que le nom GAOUAL a toujours été associé à la pauvreté, manque d’infrastructures (routier, éducatif et sanitaire) et malgré tout, cette préfecture fait partir du poumon guinéen en matière d’approvisionnement de la viande et quelques produits alimentaires de base (riz, maïs, arachides et autres).
Cela explique que GAOUAL a toujours été une terre favorable à l’élevage et l’agriculture mais n’a jamais eu un accompagnement digne pour la valorisation de ces activités (dirait-je une manque de volonté de l’etat ou une mauvaise gestion des cadres de la localité ? a réfléchir).
Et ces derrières années, cette préfecture n’a pas pu résisté aux sondage de la Compagnie des Bauxites de Guinee, d’AMC et tant d’autres pour monter son côté richesse sous-sol, cela a attiré pas mal des sollicitations des entreprises dans cette localité, AMC(pour WENDOU M’BOUR ET KOUMBIA) et tant d’autres.
Dernièrement, elle a aussi montrer une nouvelle richesse cachée qui est l’OR et c’est l’une des richesses qui donne la capacité d’une exploitation de façon artisanale, cela implique un grand frein pour l’environnement, l’éducation, la sécurité et cela augmente de façon exponentielle la prostitution, les maladies et les débauches.
Je rappel ici en personne, que je ne suis pas contre de cette exploitation mais elle doit impérativement être dans l’intérêt des normes environnementales, en interdisant au plus vite cette exploitation artisanale dans l’intérêt de tous les guinéens et en particulier de la population directement touchée c’est à dire les autochtones.
Alors :
1-)Il faut que l’état met en place, une politique de sauvegarde des activités qui servaient de source de revenu c’est à dire (l’élevage et l’agriculture), pour éviter qu’ils misent tous sur cette exploitation ironique (ironique parceque personne n’est capable de prouver l’existence abondante de l’or, pour tout le monde).
2-) Renforcé le côté sécuritaire, car nous savons que le miel attire toujours les abeilles(c’est à dire que la richesse attire les voleurs) sinon les éleveurs seront le premier à fuirent GAOUAL non seulement pour la recherche des pâturages et aussi pour la sécurité de leurs bétails.
Les boutiquiers seront les deuxièmes victimes car par manque de nourriture, ils n’hésiteront pas à s’attaquer nuitamment aux boutiques pour se nourrir.
Sans oublié les cultivateurs qui perdront leurs terres pour exploitation abusive.
3-) Sensibilité la population pour éviter un effondrement social.
4-) Exiger a l’entreprise qui aura ce marché de favoriser pour l’emploi, la formation à la population autochtone comme indiqué dans le code minier GUINÉEN.
5-) Mettre en place des initiatives d’accompagnement des jeunes, pour créer et pérenniser des micros-projets.
6-) Et enfin désenclaver GAOUAL, c’est à dire goudronné les 190 km restant entre BOKE et GAOUAL dans l’intérêt de tous les usagers.
Merci à tous pour votre attention.