Tunis (dpa) – Le Gabon a lancé, le 4 juin, les travaux de mise en place de l’ « Observatoire spatial du climat » (SCO, selon l’acronyme anglais), un organisme technique et scientifique qui sera au service des acteurs impliqués dans les questions relatives au changement climatique au Gabon et en Afrique centrale. L’information a été annoncée par l’Agence gabonaise d’études d’observations spatiales (AGEOS), un établissement public à caractère scientifique et environnemental.
L’Observatoire fournira « aux utilisateurs et aux décideurs des outils et des capacités pour étudier, surveiller et s’adapter aux impacts du changement climatique aux échelles locales et régionales », a indiqué l’AGEOS, citée par des médias. Il s’agit d’un support technique et scientifique « au service du Conseil national du climat et de l’ensemble des acteurs impliqués dans les questions relatives au climat au Gabon et dans la sous-région Afrique centrale », ajoute-t-on de même source.
Créée en 2010, l’AGEOS a pour principale mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de collecte, d’analyse et de mise à disposition des données issues de l’observation spatiale du territoire national pour la gestion durable de l’environnement, des ressources naturelles, de l’occupation des sols, de l’aménagement du territoire ainsi que de la recherche et de l’innovation.
L’Afrique, responsable seulement de quatre pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est le continent le moins pollueur de la planète, selon la Banque mondiale (BM). Paradoxalement, elle est la région du monde la plus impactée par les effets néfastes du changement climatique. Sur les 10 pays au monde considérés comme « les plus menacés » par le changement climatique, 7 se trouvent en Afrique, (Centrafrique, Érythrée, Éthiopie, Nigeria, Sierra Leone, Soudan du Sud et Tchad).