{{ Les adversaires, les ennemis et autres contempteurs de Antonio Souaré n’ont pas raison de s’acharner contre lui pour la simple et plate raison qu’il ne leur a rien fait ; il ne leur a voulu et fait que du bien. J’en ai la certitude fondée sur des bases opposables à tout contradicteur}}.
Si cela ne tint qu’à lui, rien n’aurait perturbé des relations fraternellement, amicalement,généreusement partagées et mutuellement bénéfiques. Je l’ai plus d’une fois entretenu sur le sujet ;plus d’une fois, il m’a juré sur la foi du noble CORAN, plus d’une fois, il a évoqué (ou même convoqué) l’âme de sa mère et celle de son père (ce qui est extrême dans sa croyance religieuse et dans sa rigoureuse éducation sociale) pour attester de n’avoir jamais entrepris quoi que ce soit contre qui que ce soit et de ne jamais le faire. Les détails et les dessous de toutes les esclandres que nous connaissons n’ont pas encore été exposées. Tant mieux ! Là aussi, il faut savoir gré à Antonio d’être capable de se retenir, de n’en dire ni n’en faire au delà des limites de sa simple protection.
Dans le temps, des voix s’étaient élevées pour demander d’éteindre l’incendie à l’étape des braises et plus tard au stade de la petite flamme avant qu’il n’en vînt à muter en ce phénomène dont il faut bien,aujourd’hui, déplorer les funestes ravages. Antonio a toujours été ouvert et disposé à l’apaisement,à la paix des grands. Il a même proclamé unilatéralement cette paix à travers une déclaration officielle qu’il a voulue être “une amnistie”.
Mon très regretté Doura Chérif et moi même, nous prévalant de l’immense confiance de l’homme, l’encouragions à ne jamais reculer sur la route de la paix ;bien que Doura était à l’offensive devant les tribunaux et moi , dans les enceintes publiques pour ne pas déserter la place dans “la danse avec l’aveugle “. Nos paroles de tempérance étaient autant de prêches d’un adepte né.
J’ai personnellement admiré une publication d’un analyste (bien fort en thème) qui, sur la question, me faisait plus que des reproches. Je donnerais, plus tard, plus d’éclaircissements. Un très proche ami à moi, a fait mieux que moi dans la profession publique de la paix.
En reconnaissant aux collaborateurs professionnels de Antonio et en particulier de son conseiller principal, le mérite de la bonne parole,il nous faut regretter l’absence des défunts Ibrahima Dem, Abdoul Karim Bangoura ( BAK) et Yaya Camara ; ces amis là étaient non seulement de bon augure pour Antonio, mais aussi des “missi dominici” talentueux; ils savaient y faire.
Bref,un concours de circonstance fait que l’on doive à présent, conjurer le mal .
Nous avons à nous féliciter et nous attendre à profiter de la dextérité de nos hommes d’État aptes à nous sortir de cette passe ; nous les avons vus à l’œuvre chaque fois qu’il a fallu sauver notre pays de crises catastrophiques. C’est dire que la situation peut se rasséréner et les problèmes se résoudre à l’avantage des uns et des autres malgré les animosités antérieurement suscitées,au de là des tran chées malheureusement creusées.Le temps n’est pas perdu Sachons créer un ou des faitss nouveaux. Sans haine ni rancune. Pour la Guinée.
Ansoumane Bangoura.