Depuis plusieurs années, un commis de l’État, qui se croit caché dans son tabernacle maléfique, s’acharne contre le directeur général des Douanes guinéennes, le général Toumany Sangaré. Son dernier exploit : faire annoncer sur les réseaux sociaux, par ses délinquants cybernétiques attitrés, la fausse mort de celui dont il s’est juré la perte, par jalousie, envie et rage.
Les auteurs ont assurément commis un délit prévu et puni par la loi, ils ont touché leur rançon et se sont fondus dans la nature. La question n’est pas la qualité de la victime, mais le fait que les trois éléments constitutifs du délit (les éléments légal, moral et matériel) sont réunis. À ce compte, les chenapans tombent sous le coup de la loi et sont activement recherchés, selon nos sources.
Ils seraient originaires de la même préfecture que le général Toumany Sangaré, tout comme leur commanditaire qui mange sur la montagne. Une personne depuis toujours déjà frappée d’opprobre par la communauté locale, à la fois pour son insociabilité invétérée mais aussi pour sa propension à combattre dans l’ombre l’homme aimé et vénéré à Mandiana, le gardien de la citadelle, le général Toumany Sangaré. À l’opposé, celui-ci passe pour avoir le cœur sur la main et une extrême attention qui ne fait acception de personne, du petit comme du grand, parmi les siens.
Les délinquants, toute honte bue et la peur au ventre – on l’imagine bien –, seraient allés, pleins aux as, passer l’aïd el adha dans leur préfecture. Mais, selon nos sources, ils ne perdent rien pour attendre. Tout sera mis en branle pour les appréhender vigoureusement et les attraire. Car ils sont coutumiers du fait, dit-on.
On imagine combien est immense le préjudice moral subi par le général Toumany Sangaré, sa famille et ses proches. La désolation est tout aussi grande à l’international, chez les nombreux collaborateurs de la victime du canular funeste. Toumany Sangaré est un fonctionnaire international. Il a codirigé pendant deux ans l’Organisation mondiale des Douanes (OMD) pour la région Afrique occidentale et centrale (AOC). Ses états de service sont appréciés au-delà des frontières nationales.
Le mal est fait, mais le général Toumany Sangaré est frais comme un gardon. C’est l’essentiel. Il travaille à son bureau et l’infox lancée sur les réseau sociaux, photo à l’appui, est un pétard mouillé.
N’ayant certainement pas réussi, malgré son acharnement secret et son immense fortune aux relents fossiles, à le tuer par les mauvais sorts et les sorciers qui font rage et florès au village, l’ennemi dévoré par sa haine féroce donne la mort sur la toile. Peine perdue.
Puisque le méchant avale la moitié de son propre venin, il doit être bien malheureux de saavoir vivant et énergique le général Toumany Sangaré, le commis qui fournit 40% des recettes budgétaires par ses réformes hardies, sa modernisation des douanes guinéennes, son informatisation de toutes les opérations, ses dépassements constants des objectifs budgétaires assignés aux douanes par le gouvernement, sa sécurisation parfaites des recettes douanières, leur transparence et leur traçabilité.
Une chose est sûre, les mercenaires qui sont allés faire la nouba au village on mangé leur pain blanc avant leur pain noir. On mettra la main sur eux et leur commanditaire sera enfin démasqué. Ce sera l’enfance de l’art pour la brigade de recherche guinéenne.
Brichèle