Les travailleurs guinéens ont marché ce mercredi (28.07) contre la situation sociale du pays. La manifestation a eu lieu deux semaines après que la police ait avorté la première tentative de manifestation avec des gaz lacrymogènes.
Sans registre des incidents et assurée par les forces de l’ordre, la marche contre les impôts et les subventions des gouvernants a commencé à l’Union nationale des travailleurs de Guinée (UNTG) à Bissau et s’est terminée à quelques 300 mètres du siège de l’organisation syndicale, avec Un rassemblement, dû à la barrière de police. La limitation de la zone était une condition du ministère de l’Intérieur pour la protestation, prétendant des questions de sécurité.
Manifestation contre le gouvernement de Guinée-Bissau
Le secrétaire général de la centrale syndicale, Jules Mendonça, a de nouveau souligné que les impôts sont préjudiciables aux fonctionnaires et a laissé une promesse – la lutte continue.
′′ Ce n’est pas à l’UNTG de négocier la mise en œuvre des lois, nous demandons simplement que le principe de légalité soit réalité en Guinée-Bissau, en ce qui concerne les impôts et les taux que [les gouvernants] ont institués. Cela a baissé le salaire et la loi l’interdit « , clarifie.
′′ Nous demandons que les serveurs publics et la définition du salaire minimal national soient dirigés par le pays jusqu’à présent. C ‘ est grave pour un pays de 47 ans d’indépendance « , ajoute Jules Mendonça. ′′ Il faut que la loi soit respectée et qu’elle soit réalité dans le pays « ,
Et le syndicaliste promet : ′′ Le combat de l’UNTG va continuer jusqu’à ce que nous obtenions ces droits qui sont légitimes des travailleurs « .
Les députés vont-ils céder ?
Le journaliste Armando Lona considère que les autorités vont devoir céder aux exigences des guinéens. ′′ Au moins le signal dont ils font preuve montre clairement une incapacité [des gouvernants] liée à un manque d’intérêt. Mais, devant la détermination du peuple, le gouverneur qu’il le veuille ou non, devra faire [la volonté du peuple] », comprend.
La manifestation des travailleurs devait se terminer devant l’Assemblée nationale populaire (ANP), mais en raison de la limite imposée par la loi sur la manifestation et la barrière de police sur les voies donnant accès au Parlement, les manifestants n’ont pas respecté l’itinéraire.
J úlio Mendonça a de nouveau accusé les députés de ne pas être au service du peuple parce qu’ils ont approuvé les impôts et les subventions des gouvernants : ′′ Aux députés, nous avons déjà attiré l’attention et nous savons que nous avons actuellement un groupe de personnes qui ne se contentent que de préoccupent les intérêts partisans et non ceux du peuple. Ceux qui sont à l’Assemblée [Nationale Populaire] ne représentent pas le peuple de Guinée-Bissau, mais seulement les intérêts partisans et leurs intérêts personnels, rien d’autre « .
′′ La solution est la réduction des subventions et des impôts ′′
Depuis sept mois, l’Union nationale des travailleurs de Guinée est en grève pour exiger, entre autres, la fin des nouvelles impôts et la définition du salaire minimum national.
Comme issue à la crise sociale actuelle Armando Lona dit que ′′ la solution est la réduction de ces subventions [des détenteurs d’organes de souveraineté], mettre fin à ces impôts pour permettre un soulagement au travailleur et créer des conditions de négociation avec l’UNTG , qui devrait nous amener à la fixation d’un nouveau salaire minimum de cent mille (Francs CFA-152 Euros) « .
Lona demande aussi ′′ respect des autres clauses, dans ce cas, respect du principe de légalité, dans la fonctionnalité de l’administration publique, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à aujourd’hui « .
L ‘ UNTG a réservé une nouvelle manifestation le 3 août, jour des Martyrs de Pindjiguiti et jour des travailleurs guinéens.
// DW