Le conflit du pouvoir et de l’identité entre le coordinateur du mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM-G15), Braima Camara et le président de la République Umaro Sissoco Embaló, crée des divisions et des ailes dans le parti.
Créé il y a moins de trois ans, le parti MADEM-G15 est confronté aux mêmes problèmes que PAIGC avait rencontrés en 2015, pendant le conflit entre le leader PAIGC, Domingos Sim õeses Pereira et le chef de l’État José Mário Vaz, tous les deux de même brisé
Ces derniers temps, Braima Camará et son aile ont publiquement accusé le chef de l’État, Umaro Sissoco Embaló de vouloir implanter un régime de dictature dans le pays, de son côté, Embalo a nié qu’il n’est pas dictateur, mais il a alarmé qu’il ne permettra pas MADEM-G15
Toujours à la réunion convoquée par la direction du MADEM-G15 pour discuter de la situation politique actuelle du parti et qui s’est terminée hier 03 août 2021, Umaro Sissoco Embaló et varios dirigeants n’ont pas participé, dont Marciano Silva Barbosa Califa Soares Cassama ambros sont les conseillers du chef de l’État.
À la réunion, il y a eu de fortes accusations et manifestations de mécontentement.
En train de faire un discours, le ministre de la Défense et dirigeant du MADEM-G15, Sandji Fati s’est montré mécontent de la façon dont il a été traité de traître lors de la réunion, mais a provoqué la direction du parti, Braima Camará, qui a coupé les paroles.
Le député de la Nation et membre du MADEM-G15, José Carlos Macedo dénonce que le chef de l’État, Umaro Sissoco Embaló a appelé et menacé de lui avoir critiqué la nomination du vice-premier ministre, un poste qui n’est pas prévu dans la constitution de la République de Guinée-Bissau.
Braima Caramá est le coordinateur du MADEM-G15, parti qui a soutenu Umaro Sissoco Embaló lors des dernières élections présidentielles qui a finalement gagné en décembre 2020.
Bissao Online