Les concepteurs politiques du gouvernement guinéen sont apparemment toujours à la quête d’un assentiment populaire forgé autour du slogan de Koro puissanci „gouverner autrement” après celui de « laissez-le finir son travail ».
Sauf que les faits sont têtus et refusent tel un destin scellé par le diable de jouer en faveur du Fama de Tortuland et ses subalternes adeptes de la zerocratie et de la transhumance politique.
Ces zélateurs « cube Maggi » autour du monarque Alpha puissanci qui se croient très rusés sont les plus lamentables. Car ils pensent qu’avec la maîtrise de la langue de Molière, ils finiront par convaincre nous autres génération « Koko-Lala » que la gestion du pays serait implacable.
Et ils sont tellement fiers d’appartenir à ce clan de manipulateurs, tueurs zélés qu’ils ne se rendent pas compte que cette fierté d’appartenance bascule déjà dans un narcissisme collectif source d’une susceptibilité maladive et rarement justifiée.
En effet, grâce à ces kleptocrates, transhumants politiques, le pays du faux opposant historique a été cité cette semaine dans un article de « Jeuneafrique » basé sur un rapport de l’ONG Global Financial Integrity (GFI) et du groupe de travail Financial Transparency Coalition parmis les 5 pays de l’Afrique subsaharienne qui à travers le blanchiment d’argent investissent des milliards de francs guinéens dans l’immobilier aux États-Unis.
Or, qui parle de blanchiment d’argent parle de corruption, de trafic de drogue, d’êtres humains, d’armes, de la contrebande et de la fraude fiscale.
Alors sacrés kleptocrates, au lieu de passer votre temps à nous convaincre que Kape n’a pas remplacé Bonga, Djon Kossan aurait perdu ses troupeaux et que le Koro puissanci à force de se gaver de Kape, de Bonga, de Tobodji, de Tori est juste devenu un chef de Tortuland en hibernation continue.
Il serait plutôt louable de nous parler de vos biens mal acquis en Europe, en Asie, aux États-Unis, au Canada.
Car même si vous volez la vedette à Molière à travers vos écrits du genre Kapé a remplacé tori ou Bonga, nous autres générations Koko-Lala, elles ne nous impressionnent point.
Vos choix politiques vont à l’encontre des attentes populaires tout court et heurtent surtout la volonté du peuple.
Alors faire appel à la démagogie populiste avec des différentes manœuvres en communication politique, autrement dit des rhétoriques susceptibles d’assurer l’acceptabilité de vos projets ne nous fera jamais changer d’avis.
Et quelques soient les manœuvres utilisées, vous allez toujours faire figure de nullité puisque vous manquez de pédagogie politique et de compétence pour accomplir même vos œuvres maléfiques et heureusement d’ailleurs.
Donc laissez nos oreilles continuer à bouffer les pailles de la savane de Kapedougou yandi.
D’ici là En Ka Wouro, Aïssatou Chérif Baldé, Djon Kossan