Monsieur le Ministre du Budget a présenté ce jeudi 26 août 2021 pour examen le Projet de Loi de Finances Rectificative 2021 (LFR 2021) aux députés de l’Assemblée Nationale.
Pour cette session extraordinaire, les élus du peuple avaient en examen la LFR 2021 et les Lois de règlements.
Pour le Ministre du budget, ce projet de loi de finances rectificative 2021 a pour but de réviser les objectifs budgétaires fixés dans la loi de finances initiale pour être en phase avec la déclaration de politique générale du Premier Ministre, dans le cadre de la nouvelle dynamique de « Gouverner autrement » prônée par Son Excellence Professeur Alpha CONDE, Président de la République.
Cette LFR 2021 a été élaborée dans un contexte de Covid-19 dont les effets continuent à se faire ressentir sur les activités économiques avec l’apparition de nouveaux variants, a poursuivi monsieur Ismaël Dioubaté.
Dans ce projet de LFR 2021, les hypothèses macroéconomiques révisées pour le reste de l’année visent un taux de croissance de 5,2% du PIB, un taux d’inflation moyen de 10,9% et une pression fiscale de 14,11% contre respectivement 5,5%, 8% et 13% en loi de finances initiale. Pour les recettes, une hausse de 1% du PIB est constatée sur les recettes fiscales due essentiellement à la mise en œuvre des contrats de performance signés par les régies de recettes. Quant aux dépenses, elles augmentent de 1,17% du PIB. La faute entre autres au recrutement de fonctionnaires de police et de la protection civile non budgétisés en Loi de Finances Initiale, la forte augmentation du salaire des magistrats, la prise en charge des primes d’incitation des enseignants en situation de classe, les engagements et la prise en charge des contractuels de l’Etat nommés par Décret et arrêté conjoint ; l’augmentation des subventions en faveur de l’électricité de Guinée et d’autres.
Les prévisions de recettes des régies pour ce projet de LFR par rapport à la LFI se présentent comme suit : un accroissement de 4,7% pour la Direction Générale des Impôts, de 10,8% pour le Trésor et la comptabilité publique et 14,27% pour la Direction Générale des Douanes.
Après cette présentation, le Président a reporté les débats avec les députés à une date ultérieure.