C’est en 2010 que le Pr Alpha Condé arrive au pouvoir. C’est la consécration pour celui qu’on appelle fièrement ‘‘l’opposant historique’’, pour signifier sa longue lutte dans les rangs de l’opposition face aux différents pouvoirs en Guinée. Il apporte avec lui l’espoir d’un changement tant rêvé. Il est après tout le premier président démocratiquement élu de l’histoire de son pays.
Une fois aux affaires, il engage rapidement des chantiers colossaux pour faire de la Guinée le nouvel eldorado de l’Afrique. Energie, Mines, Hôtel, il engage plusieurs chantiers qui visent à doter la Guinée d’infrastructures à la dimension de son rêve. Pour ce faire, il diversifie les partenaires de la Guinée, qui est désormais ouverte à tous les investisseurs étrangers. C’est le renouveau de la Guinée. Les indicateurs économiques passent au vert, la croissance est au rendez-vous. On assiste même régulièrement à une augmentation des salaires.
Seulement, sur le front politique, la tension est de plus en plus présente. Au terme du deuxième mandat, l’opposition prête au président Condé l’intention de vouloir se maintenir au pouvoir, et engage des manifestations dans toute l’étendue du pays. Des manifestations réprimées par le pouvoir Guinéen qui emprisonne bien de manifestants et de leaders politiques.
Finalement, le président Condé modifiera la Constitution, et se présentera pour un troisième mandat, qu’il remporte haut la main avec 59,5% dès le premier tour. Commence ainsi son troisième mandat. Si l’élection est passée, les tensions sociales et politiques restent à l’ordre du jour, jusqu’à un certain 5 septembre 2021, ou des éléments de l’armée, menés par le lieutenant-Colonel Mamady Doumbouya mènent un assaut sur le Palais présidentiel, et annoncent l’arrestation du président Alpha Condé, et la mise en place d’un Comité national du rassemblement et du développement (CNRD).