Huit corps, dont ceux d’un enfant et de trois femmes, ont été découverts entre dimanche et mardi sur des plages du sud de l’Espagne. Selon les premiers éléments de l’enquête, ces migrants seraient partis des côtes algériennes dans l’espoir de rejoindre l’Andalousie.
Entre dimanche 19 et mardi 21 septembre, huit corps ont été retrouvés sur différentes plages de la province d’Almería, dans le sud de l’Espagne, ont indiqué les autorités locales. « Un total de huit cadavres ont été localisés entre les villes de Carboneras et Veta, correspondant à une ou plusieurs embarcations », a déclaré la sous-préfecture d’Alméría à l’AFP.
L’un des corps est celui d’une enfant de trois ou quatre ans, et trois autres sont ceux de femmes, a ajouté le service d’urgence de la région Andalousie dans un communiqué.
Pour l’heure, aucune indication n’a été donnée sur l’origine des personnes retrouvées mortes, ni si elles se trouvaient à bord de la même embarcation. « Les corps sont en cours d’identification », a précisé un porte-parole de la Garde civile d’Almería.
Des migrants probablement partis d’Algérie
Selon les premiers éléments de l’enquête, les migrants sont probablement partis d’Algérie. Cette route migratoire est de plus en plus empruntée ces derniers mois par les exilés souhaitant rejoindre l’Europe et fuyant les contrôles renforcés le long des côtes marocaines et tunisiennes.
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Le week-end dernier, au moins 376 personnes sont arrivées en Andalousie depuis les côtes algériennes, d’après les médias locaux. Au total, entre le 1er janvier et le 6 septembre 2021, 6 173 migrants ont débarqué dans la région depuis l’Algérie, selon les chiffres du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Si le nombre d’arrivées ne cesse d’augmenter, les décès en mer sur les 200 à 300 kilomètres qui séparent les côtes algériennes de l’Andalousie sont eux aussi en hausse. Entre janvier et avril 2021, 61 migrants, partis depuis la ville de Mostaganem, ont péri en mer. Au cours de la même période, 34 personnes, qui avaient pris un bateau depuis Oran, sont également décédées, ainsi que 28 autres parties d’Alger.
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