Le mouvement national de la société civile de Guinée-Bissau a demandé aujourd’hui, le 12 octobre 2021, que le ministre de l’Intérieur, Botche Candé démissionne de son poste. Le mouvement a dit dans une lettre ouverte, ne pas être d’accord avec la manière dont le ministre de l’Intérieur, Botché Candé mène le sort dudit ministère, ce qui montre la perte de contrôle politique de sa part.
La lettre ouverte adressée au ministre de l’intérieur Botché Cande, fait suite à l’arrestation arbitraire contre Alqueia Tamba, militant du PSR, prétendument par des agents du ministère de l’Intérieur, après que son mouvement ait promu une conférence de presse où il a critiqué durement le régime actuel dans le pouvoir principalement le président de la république Umaro Sissoco Embalo, pour la situation politique et économique dans le pays.
Face à ce senario, le mouvement alerte le ministre dans la lettre qu’il est encore temps d’inverser la direction des choses mettant en évidence les ordres ou instructions qui versent casser les dictats de l’État de droit démocratique, primauté de loi qui doit être suivie et respectée.
Toujours dans la lettre, le mouvement regrette que depuis longtemps, il a demandé une rencontre avec le ministre de l’État et de l’intérieur pour parler de l’implication de ses agents violation des droits de l’homme dans le pays, mais jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de succès.
Le Mouvement national de la Société civile dit s’inquiéter des violations systématiques des droits à la liberté d’expression qu’il a visité ces deux dernières années dans le pays, avérés par des enlèvements de tabacs des citoyens, des militants et des militants du cadre politique, ce qui indique qu’il s’agit d’un signe marquant de retour en arrière des gains démocratiques consolidés dont les fondements constitutionnels de l’État guinéen leur regardent de manière compatissante.
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