Les médias traditionnels et sociaux, nous ont fait explorer ces derniers moments de notre belle – terrible histoire ; le fond des cœurs de nos légions d’activistes socio – politiques ; qui tristement, assurent n’avoir que ces choses ténébreuses, dites là, dans les ventres.
Les excommunications et pendaisons virtuelles, auxquelles nous avons assistés, nous impose, à repenser urgemment la société guinéenne et son éducation publique.
La mal gouvernance sur fond de méchanceté n’a rien cependant, à envier à cette piètre pratique. Car l’ignorance, l’arrogance et la bêtise les caractérisent tous.
La gouvernance bancale, l’insolence, la torpeur de l’esprit, la méchanceté pandémique et la haine des autres ; voici qui est répugnant ; qui jette l’hypothèquesur l’espoir et ruine la pensée lumineuse.
Que ceux qui se réchauffent de ces pauvres bois se rangent à présent. Ils ont été si misérables ; mais nous réussirons ensemble à les tirer du côté sombre de l’existence.
Un espoir pour l’équilibre.
Ce beau pays qui nous ressemble tous, est un grand mystère qui nous explore et nous fait éclater en pleine figure, les moissons de nos comportements dans notre quotidien ; le temps de notre compréhension de la nécessité de nous surpasser, aujourd’hui plus qu’hier et demain plus qu’aujourd’hui.
Nos devoirs que nous faisons à moitié, comme de bons demi- lettrés ; retiennent l’à-peu-près dans nos faits et gestes, puis nous abîment devant la face du monde ; mais surtout devant les pays du même âge que le nôtre. Lesquels assurément sont en ordre de bataille dans leur irréversible émergence.
Qu’avons-nous fait à nous-mêmes pour que nous soyons capables de pervertir la Lumière Divine grandiloquente, sur nos terres bénies ?
Les générations nouvelles sont censées réparer les bourdes de leurs aînés ; mais que font – elles de leurs cerveaux et de leur énergie ?
Chaque Citoyen devrait se mettre devant la glace ; jaugeur en main, pour peser à nouveau ; encore et encore tous ses mots et tous ses actes, avant de rebrousser chemin, par ces temps qui courent.
Car cette transition – ci, est celle de l’espoir à l’équilibre et à la sympathie.
La refondation de la Nation guinéenne se fera dans l’Amour et la solidarité.
Le discours d’appel à l’amour n’est point un vain message. Il est le plus grand d’ailleurs, jusqu’ici. Car par amour, rien n’est impossible. Le Chef de l’Etat, Président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya, n’aura pas eu tort. Faisons ensemble l’amour à la Guinée !
Car la haine qui sévit dans le cœur d’un seul guinéen se répercute dans l’ensemble de la société. Et tout ce que la haine accompagne finit par pourrir. Nous l’avons appris ici, ensemble à nos dépens.
Ainsi, cette transition – ci n’a pas besoin d’être escortée par la haine et « l’occulture », endémiques de notre grand à-peu-près ; qui a toujours accouché d’un gargantuesque n’importe quoi.
C’est pour démontrer aux sceptiques – alarmistes et adeptes de la théorie du complot, que l’arnaque n’existe pas en effet dans le devenir des sociétés. Celles-ci produisent elles-mêmes leurs boussoles. Le meilleur du moment (dans le cœur et dans l’esprit), restera toujours au-dessus de tous.
Arnaquer son esprit propre cependant, pourrait advenir du fait de ses lamentations indigestes devant l’opinion. Et là, nos crocodiles ne cesseront point de pleurer ; et nous non plus, ne cesserons de voir couler leurs larmes ; impuissants, estomaqués mais avertis néanmoins ; comme chez les pervers narcissiques.
La maladie des autres, curable.
Eux : différents, brillants, strictes, innovants, correctes, aimables, humbles et loyaux ; de bonnes gens de la République souffrent de leur présence et de l’énergie positive qu’ils dégagent. Le rejet est systématique de ces Esprits de valeurs, par certaines âmes égarées mais récupérables par l’amour et la solidarité.
Et l’autre ne sera, ni ne se sentira sous les tropiques, ici.
Et tout va bien chez nous. A Faakoudou !
Je vous salue.
Mohamed Lamine Keita
Ecrivain / Poète