Abuja, Nigeria, 24 octobre 2021. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit faire beaucoup plus d’efforts pour soutenir les processus démocratiques et consolider le développement économique et l’intégration dans la région
À cette fin, le partenariat avec la communauté diplomatique de la CEDEAO est essentiel pour le maintien de la paix et de la stabilité, selon le Commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Commission de cette CEDEAO, le général Francis Behanzin.
Le général Behanzin a fait les observations lors de la deuxième réunion d’information thématique avec les représentants permanents et les ambassadeurs accrédités de la CEDEAO le 21 octobre 2021.
Notant que la participation des ambassadeurs et représentants traduisait leur attachement à la paix et à la sécurité dans la région de la CEDEAO, le Commissaire a cité un certain nombre de cas d’instabilité politique qui nécessitent désormais « un effort collectif de la part de la m toutes les parties prenantes afin de renforcer les mécanismes démocratiques dans la région, qui est un condition préalable au développement et à l’intégration économiques ».
Le Commissaire a souligné la confiance de la CEDEAO dans le fait que l’assistance technique, l’expertise et le soutien multifarié de ses partenaires contribueront au maintien de la stabilité politique tout en espérant que les échanges lors de la réunion généreront des olutions, capables d’apporter des réponses appropriées aux nouvelles menaces à la paix dans la région.
Parlant également, la Vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, Madame Finda Koroma, a déclaré que la CEDEAo avait pris plusieurs mesures pour favoriser la bonne gouvernance, l’inclusion sociale et politique, et l’adhésion aux normes et principes démocratiques, en particulier 2001) Protocole supplémentaire de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Grâce à la diplomatie préventive, à l’assistance électorale, aux missions humanitaires et aux efforts de maintien de la paix, la CEDEAO n’a cessé de s’associer avec des acteurs étatiques et locaux, ainsi qu’avec des organisations de la société civile, en particulier les dialogue, consolidation de la paix et cohésion politique dans nos États membres.
Madame Koroma a déclaré que les récents coups d’État militaires au Mali et en Guinée ont mis à l’épreuve la force et les fondements des capacités de médiation et de règlement des différends de la CEDEAO, ainsi que la pratique de longue date du régime civil dans les États membres. Notant certaines mesures positives prises dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie antiterroriste et du plan d’action de la CEDEAO contre le terrorisme, elle a évoqué la nécessité d’éliminer les causes profondes du terrorisme par le dialogue local et la formation à renforcer les capacités des jeunes en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix ainsi que de réduction du trafic illicite des armes légères dans la région.
Par le biais des centres nationaux d’alerte rapide et de réaction, la CEDEAO a renforcé la capacité des États membres d’avoir accès à des rapports de renseignement crédibles sur l’état d’insécurité dans leur politique afin de permettre aux forces de sécurité nationales de réagir à la crise es en temps réel. Le vice-président koroma a espéré que les exposés sur les défis de gouvernance, de paix et de sécurité dans la région par la Direction de l’alerte rapide et les réflexions sur la dynamique actuelle de gouvernance et le Protocole supplémentaire sur la démocratie et Goo d gouvernance par WANEP, susciterait des délibérations réfléchies sur les prochaines étapes pour la Commission et ses États membres.
Son Excellence, M. Eddison Mensah Agbenyegah, Chargé d’affaires du Haut-Commissariat du Ghana auprès de la CEDEAO et Président du Conseil de médiation et de sécurité au niveau des ambassadeurs a exhorté les ambassadeurs et les participants à apporter des contributions positives pour atteindre l’objectif s de la deuxième réunion thématique à réaliser.
Un rapport de la réunion devrait guider la suite à l’examen de la dynamique actuelle et de l’impératif du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance.