Sans la présence du Premier ministre, l’organe consultatif du président de la République a recommandé à Umaro Sissoco Embaló de suivre le processus imposé dans la constitution.
Le président de la Guinée-Bissau propose au Conseil d’État réuni ce mercredi 17, la dissolution de l’Assemblée nationale populaire (ANP) et la convocation d’élections anticipées, mais l’organe de consultation du chef de l’État a recommandé Umaro Sissoco Embalo suivre le processus constitutionnel, ont dit à VOA des sources de la rencontre qui ont demandé l’anonymat.
Après avoir avancé la proposition lors de la rencontre dont le Premier ministre Nuno Gomes Nabiam a manqué, le président a accepté l’avis des conseillers qui lui ont recommandé de revenir en arrière et d’écouter toutes les parties concernées, notamment les partis politiques, avant de convoquer une autre Le Conseil d’État.
Les mêmes sources ont ajouté qu’après avoir examiné la situation politique et sociale du pays, thème principal de la réunion, Embaló a décidé de poursuivre le processus.
Dans les prochains jours, le président de la République va contacter les partis politiques et les autres organes de souveraineté et, selon les mêmes sources, il devrait alors réunir le Conseil d’État avant de dissoudre le Parlement.
Après la dissolution de l’ANP, les élections législatives doivent avoir lieu dans les 90 jours.
Tension avec le Premier ministre
Le Premier ministre, membre de son propre droit au Conseil d’État, organe de consultation du président de la République, n’a pas justifié l’absence.
Entre-temps, dans les cercles politiques de Bissau, le malaise entre le président de la République et le Premier ministre est déjà évident.
Au cours de l’acte commémoratif de la Journée des Forces Armées le mardi 16, Umaro Sissoco Embaló n’a pas salué Nuno Gomes Nabiam, ni à l’entrée du stade, où le Premier ministre est allé le recevoir, ni dans la tribune d’honneur, même si ait salué les autres personnalités avant de faire un discours. Dans le discours non plus, il n’a pas mentionné le chef du gouvernement, mais il l’a fait pour les visiteurs étrangers.
Questionnée par les journalistes, Gomes Nabiam a dédramatisé ce climat politique tendu et dit que sa relation avec le chef de l’État est normale et qu’elle n’est pas accrochée au pouvoir.
′′ Personne n’exerce ses fonctions d’État en pensant qu’il est permanent. Donc n’importe quel jour, Nuno sortira comme Premier ministre et un autre Premier ministre viendra « , a déclaré à la presse hier.
Avant le dimanche 14 à l’arrivée à Bissau, le président a dit à des journalistes d’attendre sa ′′ réaction ′′ ce mercredi 17, jour où se tiendrait une réunion du Conseil d’État et a admis à nouveau Virer le gouvernement.
′′ Je ne peux pas autoriser le désordre. Le pays est confronté à des grèves permanentes qui, dans un sens, est épuisant « , a affirmé le président guinéen, pour qui le Premier ministre n’a pas été élu. ′′ J ‘ ai été élu. Il y a des limites Je ne serai pas ce président… », a-t-il mentionné.
Lundi, de son côté, le Premier ministre a signalé avoir invité une équipe étrangère à enquêter sur l’affaire de l’avion ′′ mystérieux ′′ après que, la veille, Embaló ait informé que l’avion était originaire d’une entreprise de Gambie qui veut opérer en Guinée-Bissau et qui ′′ ne sont pas des bandits ′′
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