La paix, le consensus, le dialogue et la violence sur soi sont les véritables forces qui caractérisent la démarche politique de l’homme, guides de chacun des pas du politique.
Des compromis impossibles aux sacrifices incroyables, Cellou a toujours prôné un combat politique basé sur la sincérité, la transparence, la morale et l’unité de tous les fils du pays.
Fidèle à son éducation, et cohérent avec les valeurs pour une politique saine, sans fourberies, le leader de l’UFDG à l’image de son slogan : « Gouverner autrement », veut marquer la rupture et rompre avec la vieille conception du combat politique basé sur le mensonge, la tromperie, les promesses intenables pour endormir les consciences ou jouer sur les sentiments des citoyens.
Il a été même reproché d’être parfois trop accommodant, trop doux, trop ouvert au dialogue et au compromis sous Alpha Condé.
Mais pour la paix, la préservation de l’unité du pays, Cellou a accepté des concessions dérangeantes et contre les propres intérêts de son parti.
Mais pour la Guinée, il l’a fait contre parfois la volonté de ses propres militants. C’est cela l’homme des sacrifices incroyables !
Cellou fait un don de soi pour la paix. Sa vision du combat politique est contraire à la démarche des autres.
Il l’a dit plus d’une fois que la politique doit rimer avec la morale, l’éthique et le bon sens.
Cellou est différent des autres politiciens réputés pour leur art de mentir et de convaincre sans raison. Il fait sans dire et ne dit jamais sans faire. D’ailleurs, c’est un homme avare en promesses mais un réservoir inépuisable de foi ou de croyances.
Des premiers accords politiques aux derniers sous Alpha Condé, Cellou a été victime de son amour du pays, son attachement aux vertus du dialogue et sa passion pour la paix, qui sont loin d’une présumée naïveté ou d’une quelconque faiblesse de sa part.
Son seul appel à manifestation paralyse le pays et freine l’économie nationale.
Cellou, contrairement au jugement dégraissant et déprimant dont il est victime au quotidien, n’est pas un homme pressé ou caractérisé par l’envie démesurée de venir au pouvoir à tout prix ou par tous les moyens. Il croit à la vérité des urnes et attache du prix à la démocratie.
En tous lieux et en toutes circonstances, Cellou n’arrête jamais d’exiger un processus électoral fiable, transparent, ouvert et crédible.
Pour lui, un Président de la République, c’est celui qui bénéficie du suffrage populaire de ses concitoyens sur la base d’élection inclusive et acceptée de tous.
En homme de foi, porté par des convictions réelles et orienté par un esprit républicain, il accorde moins de de prix à des combines malsaines pour se hisser au sommet de l’État.
Il croit à son destin, il porte des aspirations légitimes de ses concitoyens. Il donne moins de chance à la triche et ne veut jouir d’aucune légitimité apparente fondée sur du faux. Il compte être le vrai choix de la majorité, l’élu de cœur du peuple dans sa diversité majoritaire.
Il a l’étoile de Président et la patience nécessaire et acceptable pour ne rien forcer contre l’heure de son moment !
Ni moi ni un autre ne pourra freiner le destin de l’homme. Car, la volonté de Dieu est irréversible !
Aujourd’hui comme hier, Cellou a prouvé qu’il sait faire d’énormes sacrifices même à son propre détriment. C’est l’exemple des 15 places accordées aux partis politiques pour siéger au CNT.
L’UFDG n’a été ni gourmande, et n’a ni revendiqué la part du lion.
Comme pour dire, le partage juste est aussi une valeur du parti, et une règle de gouvernance, une fois au pouvoir.
L’enjeu du temps, ce n’est pas une démonstration de muscles pour asseoir sa suprématie déjà acquise mais c’est le défi de l’ouverture et la volonté de construire le pays avec tous ses enfants.
Le parti UFDG, plus proche du pouvoir et mieux outillé pour une Gouvernance vertueuse et exemplaire s’oriente vers une construction collective dans une diversité égalitaire, où seul, le mérite à sa place.
Ça sera le début d’une rupture méthodique, graduelle et totale avec les pratiques anciennes.
C’est sans aucun doute !
Wassalam !
Marouane, éditorialiste !