Tunis (dpa) – La Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’aide étrangère, a approuvé une subvention de 25 millions de dollars pour aider la Gambie à atteindre l’accès universel à l’énergie, d’ici 2025. Ce fonds financera un projet visant à réduire la fréquence et la durée des pannes électriques en Gambie, à travers l’amélioration de la gouvernance et la gestion opérationnelle de la compagnie nationale d’électricité, a indiqué la MCC.
Dans ce cadre, la priorité sera accordée aux sources d’énergie renouvelables, en particulier la production solaire, afin d’aider le pays à atteindre ses « contributions déterminées au niveau national » (CDN), a-t-on ajouté. Les CDN sont un outil permettant aux pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat de lutter contre les effets du changement climatique et contribuer à l’objectif mondial visant à limiter la hausse moyenne de température de la planète.
« Aujourd’hui, nous travaillons en partenariat avec la Gambie pour jeter les bases d’une transition juste vers des sources d’électricité plus fiables et plus propres », a déclaré le directeur général par intérim de la MCC, Mahmoud Bah. « Un secteur énergétique efficace, en Gambie, signifie une productivité accrue telle que le stockage sûr des vaccins, l’accès à l’apprentissage tard le soir pour les jeunes étudiants, des processus de fabrication efficaces pour les biens et services et la croissance de l’économie », a-t-il dit.
En Gambie, les pannes de courant fréquentes entraînent des coûts économiques et environnementaux élevés sous forme de perte de productivité, de dommages aux équipements, de détérioration des produits et de dépendance aux combustibles fossiles pour les générateurs de secours, selon une analyse conjointe menée par le gouvernement gambien et la MCC.
Créé en 2004, la MCC met en œuvre des partenariats avec les pays qui réalisent des performances satisfaisantes dans trois domaines clés : la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, la création d’un environnement favorable à l’initiative privée et l’engagement de l’État à faire des investissements conséquents dans le secteur social.