Tunis (Afp) – La Société béninoise d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin) a conclu avec le groupe international Nand Kishore and Sons (NKS) un contrat de 20 millions de dollars pour l’installation d’une unité de transformation de noix de cajou, qui produit 30.000 tonnes de fruit de l’anacardier par an. NKS est installé au Bénin depuis 1998 avec des activités de trading de teck et d’exportation de noix de cajou brutes à destination de l’Asie.
L’unité de transformation de noix de cajou, qui sera construite au niveau de la Zone industrielle de Glo-Djigbè (GDIZ), au Sud du Bénin, sur une superficie de six hectares, permettra de créer 600 emplois directs et plusieurs milliers d’ emplois indirects. Les travaux débuteront courant décembre 2021 et l’unité sera opérationnelle en août 2022.
« Cette signature de partenariat avec le groupe NKS cadre parfaitement avec les objectifs du Programme d’action du gouvernement (PAG) et contribue à la transformation structurelle de notre économie en faisant de la GDIZ et du Bénin un hub industriel en Afrique de l’Ouest », a déclaré la SIPI-Bénin. La GDIZ est une zone industrielle visant à assurer la transformation locale des produits agricoles à l’instar de la noix de cajou, du coton, du karité, de l’ananas et du soja.
Avec environ 160.000 tonnes par an, le Bénin est le quatrième pays africain producteur de cajou, derrière la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et le Nigeria, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Les pays africains qui « cultivent plus de la moitié de l’offre mondiale », n’en tirent pas profit en raison du manque d’industries de transformation, a regretté la CNUCED dans une note de 2021.