Tunis (dpa) – La lutte contre l’esclavage moderne dans les sites miniers en République démocratique du Congo (RDC) a fait l’objet d’un accord de partenariat conclu entre la Norvège et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’information a été rapportée dans un communiqué conjoint rendu public par le ministère norvégien des Affaires étrangères et l’OIM.
Financé par la Norvège, le partenariat, qui s’étendra sur une durée de 30 mois, concerne les sites miniers des provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu, situées à l’Est du pays, a-t-on indiqué. L’objectif est, a-t-on ajouté, d’améliorer la stabilité et l’accès aux droits humains des personnes qui se retrouvent dans les sites miniers y compris des femmes et des enfants vulnérables dans les zones minières de l’Est de la RDC, grâce à des actions visant à « réduire la prévalence de l’esclavage moderne ».
Les interventions du projet incluent le renforcement des capacités des autorités locales, de la société civile et des opérateurs miniers artisanaux, ainsi que l’amélioration des mécanismes de coordination pour lutter efficacement contre les violations des droits humains dans les chaînes d’approvisionnement minières.
Le projet s’inscrit en droite ligne avec l’objectif du gouvernement de la RDC relatif aux obligations de diligence raisonnable dans le secteur minier. Il contribuera à la prévention de la traite des personnes ainsi qu’à la détection, l’investigation et la poursuite des trafiquants, tout en assurant la protection et l’assistance aux victimes et aux témoins.
Selon l’ONU, l’esclavage moderne prend différentes formes comme la traite d’êtres humains, le travail forcé, la servitude pour dettes, et l’asservissement. Ces personnes sont surveillées et forcées de travailler contre leur gré, et leur dignité et leurs droits sont bafoués.