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Un nouveau poste frontalier entre le Togo et le Bénin

Un nouveau poste frontalier entre le Togo et le Bénin

La construction de ce poste fait partie d’un projet financé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères.

Un nouveau poste frontalier entre le Togo et son voisin le Bénin est en cours de construction au niveau du village togolais de Kemerida (Nord) afin de contrôler les flux migratoires et lutter contre le terrorisme dans la région. La réalisation de cet édifice fait partie du projet « Renforcement de la sécurité des frontières et de la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée » financé par le ministère fédéral allemand des affaires étrangères et mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). La construction et l’équipement du poste, ainsi que la formation de ses agents, coûteront 155 millions de francs CFA (près de 237.000 euros), a rapporté l’Agence togolaise de presse (ATOP).

Le poste frontalier de Kémerida sera équipé d’un système d’information et d’analyse des données biométriques des passagers, a indiqué Abibatou Wane-Fall, cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo. Il s’agira, via ce poste frontalier, d’améliorer le travail des forces de sécurité aux frontières, de rendre plus fluide le contrôle des flux migratoires, et de renforcer les activités de prévention du terrorisme et de l’extrémisme violent, a déclaré le ministre togolais de la Sécurité et de la protection civile, Damehane Yark, cité par l’ATOP.

L’Afrique de l’Ouest fait face à la montée de l’insécurité avec notamment la menace croissante de l’extrémisme violent. En réponse à cette situation, l’OIM, avec le soutien financier de l’Allemagne, a mis en place le projet « Renforcement de la sécurité des frontières et de la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée ». Selon Abibatou Wane-Fall, ce programme cible les régions frontalières de quatre pays : le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Dans ce cadre, les interventions portent sur la rénovation et la construction de cinq postes frontaliers (deux au Ghana et un au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo), la fourniture d’équipements de patrouille et la construction d’installations d’eau, d’assainissement et d’hygiène, a-t-elle expliqué.

Parmi les résultats attendus de ce projet figurent le contrôle des mouvements avec les données du flux migratoire, l’amélioration des mécanismes d’intervention d’urgence en matière de santé publique aux frontières, le renforcement de l’engagement et de la coopération avec les communautés frontalières et le renforcement de la coopération entre les pays du Golfe de Guinée.

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