Depuis quelques jours, des informations sans fondement qui sont de nature à nuire, circulent hélas, comme un sujet d’actualité dans les milieux pourtant d’ordinaire hostiles à des débats de cet acabit.
Un document estampillé « état financier de la fédération », est alors traficoté à souhaiter pour nourrir cette rengaine.
Ça se raconte de façon éhontée que des montants importants, qu’ils estiment à de dizaines de milliards Francs Guinéens, sont à justifier, faisant allusion à la gestion de l’équipe sortante qu’ils mettent ainsi en cause la gestion.
Hitler disait que si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues. C’est exactement ce dont il s’agit en lisant et écoutant ces balivernes.
Car, il est connu de tous les Guinéens, que celui dont on veut ternir l’image, en l’occurrence Antonio Souaré, s’est délesté de ses biens pour servir sa passion qu’est le football. Cela n’est pas un débat. Il a été celui qui a toujours été disponible à financer les actions et initiatives en faveur de l’émergence du football du pays.
Des Primes spéciales ont été payées aux joueurs, soit pour les inciter à gagner ou pour les récompenser, des clubs ont bénéficié de son assistance financière pendant les campagnes africaines. Aussi, il a préfinancé les déplacements et hébergements des équipes nationales, parfois sans en être remboursés. La liste est non exhaustive.
Mieux, sa gestion a toujours été auditée par les instances internationales habilités et les rapports plaident en faveur de la bonne gestion financière de l’’institution.
Le satisfécit d’une mission d’audit de la FIFA, il y a moins de deux ans, en est une parfaite illustration.
La coïncidence des agitations avec l’avènement du CONOR, est curieuse. Aux membres de cette instance de transition, si besoin en était, il est à leur dire que leur mission n’est pas d’alimenter la flamme de la haine ni de servir la cause des haineux à travers un règlement de compte.
Leur mission, c’est de toiletter les textes, auditer et non de diffamer, puis organiser les élections. A défaut, sans doute, ils péricliteront.
Source : Mosaiqueguinee