Les nostalgiques du clivage ethnique se sont bien régalés cette semaine. Beaucoup ont voulu réveiller les vieux démons pour continuer à pêcher dans les eaux troubles pensant nous ramener dans leurs hameaux. Les businessmans de la crise sont encore là et souhaitent que ça brûle afin d’alimenter les nouveaux comptes en attendant peut-être l’ouverture des anciens. Nous avons vu les vieux démons qui sont devenus entre temps des fervent défenseurs du colonel Mamady Doumbouya. Espérons que cela va continuer quand le CRIEF va commencer à traquer les fossoyeurs de notre économie. Ils veulent tellement l’échec de cette transition qu’ils ont souhaité la démission du premier ministre Mohamed Beavogui. La démission de ce dernier maintenant compromettrait la transition. Le colonel doit faire beaucoup attention, cette transition comporte énormément des risques car les saboteurs sont nombreux. Je ne m’attendais pas du tout à tant d’interventions aussi subversives allant même jusqu’à menacer notre vivre ensemble.
Parmi toutes les interventions que j’ai lu deux m’ont marqué, celle de Maître Mohamed Traoré et de Kalil Camara. Ces deux interventions vont dans le sens du droit et ce de cela dont nous avons besoins pour faire bouger ce Pays.
Si aujourd’hui nous parlons de la transition c’est parce que le régime du PRAC a bafoué le droit avec tous ce qu’on a eu durant ces dix années.
Si les victimes du régime de Sékou Touré s’indignent il faut les comprendre et mettez- vous à leurs places. Ils sont de toutes les ethnies, de toutes les régions et de toutes les corporations. Beaucoup vont même jusqu’à ethniser ces crimes ou leurs dires qu’ils ne sont pas les seules victimes et doivent se taire. A chacun ces victimes et de faites qu’on se tue sur ces nombreux cas de violations des droits humains, on a connu le massacre du juillet 1985, celui du janvier et février 2007, du 28 septembre 2009, de l’axe 2010-2020, de womey, de gogota, de N’zerkoré, Macenta….
Pour le moment concentrons-nous sur l’essentiel comment terminer cette transition dans une période raisonnable tout en mettant en place les fondamentaux. Ceux qui pensent qu’il faut faire une éternité pour finir la transition il faut leur rappeler que la Guinée a 62 ans et qu’elle n’est pas née le 5 septembre 2021.
Nous avons l’obligation de soutenir le CNRD tant qu’il respecte sa parole et pose des actes allant dans le sens du bonheur de tous les Guinéens. Ce n’est pas parce qu’on le soutien qu’il va échapper à nos critiques, nous le ferons tant que c’est nécessaire. Ceux qui pensent que la Guinée va encore basculer continuer de dormir vous rêvez.
Par Boubacar Bantignel Diallo
Mon oncle vous avez parfaitement raison ils sont tous félons de la république.