Il était une fois, un homme immoral, congédié par l’éthique de la conscience et l’élegance de l’éducation s’offrait tout le plaisir malsain de cracher sur tout ce qui est valeur, éthique et probité.
Lui qui avait le don de perroquetter pour ne pas dire vomir sur la saintété et l’exemplarité faisait courir à sa manière de folles rumeurs de nature à noircir la blanche colomb avec ses crachats d’insanités et d’ignominies.
Ce p’tit guelard, coureur de bruits dans une société où la première opinion a toujours raison et la réserve conditionne la responsabilité, s’est offert un espace favorable à sa stupidité enchevillée et remarquée.
Il s’est forgé une notoriorité par tristesse avec une identité d’aboyeur dont l’immatriculation est: mentir pour vivre, baliverner pour exister.
Avec le temps, et la patience de ses nombreuses victimes, l’homme s’est retrouvé à la place de l’accusé, qui était considéré par lui, dans un passé récent comme un “coupable parfait”.
S’il suffit d’avoir un décret pour être un voleur, un tricheur ou un bandit à col blanc, il serait logé où?
Mais par peur d’être rattrapé par l’histoire, ce faux-brave et annonciateur de l’apocalypse cherche à faire la paix avec tout le monde.
Et pis, lui qui passait tout son temps à fulminer les autres, ne rate aucune occasion avec sa plume insipide, inodore et incolore pour plaire à tout prix à ses nouveaux maitres.
La fonction a mis à nu cette fripouille et a revelé la nature indescente du crieur public qui vit avec une galère intellectuelle.
Mais, malheureusement, on dit souvent que le ridicule ne tue pas!
Qu’il se ressaisisse et la boucle définitivement!
A bon entendeur, salut!
Par Habib Marouane Camara, éditorialiste.