Toujours pas de consensus entre les actionnaires de la première société minière de droit Guinéen la ‘’société Alliance Guinéenne de bauxite, d’Alumine et d’Aluminium’’ en abrégé AGB2A SA. Depuis plusieurs jours maintenant une incompréhension règne entre la Société SOUN DA MINIG qui a une part d’action de 42 dans cette société et les autres. Pendant que l’affaire est portée devant le ministère des Mines et de la Zéologie, le porte-parole du collectif d’avocat de la société SOUN DA MINING a fait une sortie dans les médias. Au cours d’un point de presse animé ce jeudi 6 Janvier 2022, par le collectif des avocats de l’ AGB2A SA a déploré cette attitude du camp adversaire.
Selon Miatre Sékou Fofana « Lors de son intervention sur les ondes de la radio Espace, le porte-parole du collectif des avocats de SOUN DA MINING a dit que cette affaire est pendante devant la cour d’appel, mais en oubliant de souligner que ce sont eux qui ont succombé en instance et ce sont eux qui ont relevé appel de cette décision. Donc on était dans cela lorsque le département des Mines nous a invité à venir, d’abord les partis après leurs avocats. Quand nous sommes venus le ministère nous a proposés de faire des propositions et on était tous d’accord de se retrouver et faire des propositions concrètes de négociations sous la présidence de monsieur le secrétaire général du département des Mines. Mais dans cette affaire ce qui est malheureux et triste, quand les nationaux se battent pour mettre une société minière en place ce qui est une première dans notre pays et qu’il y est des mains noires pour pouvoir torpiller cette affaire tout ce travail accompli par des frustrations » déplore Me Fofana
Face aux hommes de médias ,le porte-parole du collectif des avocats de la société AGB2A est revenu sur les violations des droits dont leurs clients ont été victimes de la part du haut commandement de la gendarmerie nationale « D’ailleurs un ancien ministre de la République ne peut pas être séquestré arbitrairement sous prétexte qu’il est en garde à vue, c’est une violation de ses droits. On ne peut pas organiser les gardes à vues sans informer le procureur de la République. Le procureur général saisi avait instruit au procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum de demander au haut commandement de se dessaisir de ce dossier à défaut de le transmettre à l’ETAT. C’est ce qui fut fait, mais jusqu’à présent le haut commandement continue »
Et de poursuivre « Depuis le premier novembre 2021, nos clients ont reçu les premières convocations de la part de la brigade de recherche de la gendarmerie de Matam. Nous avons saisi Monsieur le procureur de Matam pour dire que ça ne relève pas de leurs compétences territoriales, suite à ça ils ont délocalisé pour Kaloum, mais toujours le Colonel Louceny Mara qui était là-bas (à la brigade de recherche de Matam)
Ce n’est pas de leur essor c’est une affaire purement commerciale, même les avocats, ils ont écrit au CNRD, qui a instruit le ministère des mines d’enquêter, après ils ont saisi le haut commandement, quand ils ont vu que ça ne bouge pas ils ont saisi le tribunal du commerce, ils ont succombé à deux reprises maintenant c’est la voie de presse qu’ils ont choisie » souligne le porte-parole
Me Sekou Fofana a ensuite préciser que « Cette affaire est purement commercial et ne peut être traité que de façon commerciale ou juridique parce qu’il y a les statuts. Eux-mêmes ils demandent la révision du statut social, les notes de fonctionnement de la société, mais tout cela ne peut être fait que lors d’une assemblée générale soit ordinaire ou extraordinaire mais ce sont eux-mêmes qui refusent encore la tenue de cette assemblée générale on ne comprend absolument rien, parce qu’on ne peut pas vouloir d’une chose et de son contraire. Mais nous nous sommes confiants, nous savons que le département des mines est déterminé à trouver une solution à cette affaire. Ils ont maitrisé tous les paramètres, nous les avocats nous attendons les observations de SOUN DA MINIG et le lundi nous allons nous retrouver pour informer le ministère ce que nous avons trouvé comme solution par rapport à ça » à fait savoir Me Sékou Fofana
Oumar Camara pour guineesignal.com