Le chef des forces armées de Guinée-Bissau recherche des suspects impliqués dans la tentative de coup d’État à Bissau. Plusieurs arrestations ont déjà été faites. Le parti à la tête du gouvernement a condamné l’attaque « barbarbare et violente ».
L’état-major des forces armées de Guinée-Bissau mène une opération de recherche et de recherche de certains éléments qui auraient été impliqués dans l’attaque perpétrée contre le palais du gouvernement ce mardi, a déclaré aujourd’hui (02.02) l’agence de presse aux sources militaires de Lus
Les mêmes sources ont confirmé que « plusieurs personnes » sont arrêtées au siège du général des forces armées, dans la forteresse d’Amura, située au centre de la capitale guinéenne, pour implication présumée dans l’attaque.
En ce moment, une mission militaire de l’état-major général mène des opérations pour collecter « plus d’éléments » au palais du gouvernement, ont ajouté les mêmes sources
Coups de feu par le palais du gouvernement
Plusieurs coups de feu ont été entendus mardi vers le déjeuner près du palais du gouvernement de Guinée-Bissau où se tenait un conseil des ministres, avec la présence du président de la République, Umaro Sissoco Embaló, et du Premier ministre, Nuno Nabiam.
Pendant ce temps, selon une source gouvernementale, les militaires sont entrés dans le palais du gouvernement vers 17 h 20 et ont ordonné le départ des dirigeants qui se trouvaient dans le bâtiment.
Dans des déclarations aux journalistes au palais de la présidence, le président guinéen a déclaré qu’il s’agissait d’un « acte bien préparé et organisé et qui pourrait aussi être lié à des personnes liées au trafic de drogue ».
L’attaque a fait au moins six morts et quatre blessés, selon des sources militaires et médicales.
MADEM-G15 condamne la tentative de coup d’État
Le parti qui dirige la coalition gouvernementale en Guinée-Bissau a condamné aujourd’hui la tentative de coup d’État. Dans une déclaration, le Mouvement pour l’alternative démocratique (MADEM-G15) a qualifié l’acte de « barbare et violent » et a considéré l’incident visant à « remettre en cause l’ordre constitutionnel et l’État de droit démocratique » en Guinée-Biss au ».
//avec :DW