Le leader du Mouvement démocrate guinéen a affirmé aujourd’hui (2) que la tentative de coup d’État perpétrée hier était prévisible et pourrait se révéler négative.
Silvestre Alves qui a analysé les événements d’hier (1), a aussi dit que là où il n’y a pas de clarté et de vérité, il sera difficile d’avoir la tranquillité
« En tant que parti politique, nous devons démontrer que nous devons démontrer notre répudiation de toute tentative de coup d’État en ce sens. En attendant, nous pouvons dire que la violence ne commence pas le jour où la fusillade a eu lieu, mais avec nos attitudes ou la façon dont nous faisons notre devoir. « Si nous mentons pour arriver au pouvoir, c’est aussi une forme de violence », affirme les déclarations d’Umaru Sissoco Embaló dans une allusion claire que ces derniers jours, ce qui garantit qu’il ne nommera pas PAIGC au gouvernement même s’il compte 102 députés. »
L’homme politique a également déclaré que la tentative de coup d’État était prévisible et pourrait se révéler négative.
Alves a souligné qu’une situation semblable à cette tentative de coup d’État peut se produire alors que la situation de violence n’est pas résolue, ajoutant que « nous ne pouvons pas être d’accord avec l Sissoco Embaló était celui qui a détruit l’éducation dans le pays parce qu’il ne connaît pas l’importance de l’école parce qu’il est une personne malhonnête ».
Pendant ce temps, il a déploré les pertes en vies humaines dans les événements qui ont marqué la Guinée-Bissau toute la journée d’hier.
L’Assemblée populaire nationale, par l’intermédiaire de son vice-président, a condamné avec véhémence cette tentative de subversion de l’ordre constitutionnel à un moment où le pays retrouve son image de stabilité et de crédibilité internationales.
Le chef du PAIGC condamne la « tentative de coup d’État » qui a blessé plusieurs personnes. Il exige également une « enquête sérieuse » pour déterminer ce qui s’est passé mardi à Bissau et demander des comptes aux coupables.
Dans sa première réaction aux attentats du mardi (01.02) au siège du gouvernement, le président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et Cabo Verde (PAIGC), Domingos Sim iraes Pereira, exprime son inquiétude face aux violences enregistré à Bi Bye. Et condamne toutes les tentatives de subversion l’ordre constitutionnel par des moyens non démocratiques.
En interview exclusive à DW, le leader du plus grand parti d’opposition exige la création d’une commission d’enquête internationale pour régler les responsabilités. Sim fices Pereira dit qu’il n’était pas absolument convaincu par les explications du chef de l’État sur les auteurs présumés de l’attaque, qui serait liée au trafic de drogue.
Selon Umaro Sissoco Embaló, il y avait des « éléments isolés » qui ont tenté d’assassiner les principales personnalités de l’État, qui ont participé à une réunion extraordinaire du Conseil des ministres, au palais du gouvernement.
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