La maison de l’analyste politique Rui Landim à Bissau a été la cible d’une attaque armée perpétrée par un groupe de hommes armés qui ont tiré sur la porte et tiré des gaz lacrymogènes à l’intérieur de la maison, DW a rapp
La maison de l’analyste politique Rui Landim a été visée par une attaque armée dans la nuit de mardi (08.02) perpétrée par un groupe d’hommes armés qui ont tiré à la porte et ont tiré des gaz lacrymogènes à l’intérieur de la maison.
« Je suis dans [la maison] juste avec les enfants. Ils sont dehors en train de tirer à la porte. Ils ont lâché des gaz lacrymogènes dans la chambre de ma petite-fille, qui est en train de suffo Juste traîner avec les enfants à la maison. Les voisins leur disent de ne pas sortir parce qu’il y a une voiture pleine d’hommes armés dehors », a déclaré le politologue guinéen en situation d’affiliation à DW.
Rui Landim affirme que le groupe d’hommes en uniformes de la police d’intervention rapide (PIR) a forcé l’entrée dans sa résidence mais n’a pas réussi à faire tomber le mur de clôture.
« Les enfants sont en panique »
« Ils ont insisté mais n’ont pas pu en raison de l’intervention des voisins. Mais il y a des rapports selon lesquels ils sont dans les environs en attendant le retour du « silence de la nuit ». Les enfants paniquent et pleurent », décrit Rui Landim, qui est également un commentateur permanent sur Capital FM Radio, qui a été attaqué lundi dernier.
Rui Landim ne doute pas que l’attaque est liée à son analyse de la situation politique en Guinée-Bissau dans la presse nationale et étrangère. Mais surtout dans votre espace radio le lundi, « Pontos nos Ís », sur la station privée Capital FM.
« Je suis désolé que le pays soit arrivé à ce niveau. Dans lequel un système terroriste a été installé dans le pays, avec une insécurité généralisée. C’est un climat de terreur dans lequel nous vivons », a conclu Landim qui craint pour la vie et demande l’intervention de la communauté internationale.
L’avocat Luís Vaz Martins a également été la cible d’une attaque, mais des sources confirment qu’il a quitté sa résidence indemne. Contacté par DW, Vaz Martins dit qu’il n’est pas encore en mesure d’enregistrer l’interview parce qu’il cherche un endroit sûr pour se cacher
Avec : DW