Le leader du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Domingos Sim õeses Pereira s’est présenté contre et s’interroge sur « que viennent faire les militaires de la CEDEOA en Guinée-Bissau ? « .
« Nous avons entendu parler de l’arrivée d’une force de la CEDEAO [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] en Guinée-Bissau lorsque des coups d’État ont eu lieu ici aux côtés Que fait cette force en Guinée-Bissau ? », a interrogé Sim õeses Pereira, répondant que des forces de cette nature ne sont envoyées que lorsque « les forces armées ne peuvent pas assumer leurs responsabilités ».
Pour Domingos Sim õeses Pereira, il y a des « mouvements étranges », surtout quand on entend « le voisin [Sénégal] annoncer qu’il va commencer l’exploration pétrolière et gazière », rappelant un article de l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise Cheick Tidian de, qui défendu la création d’une seule entité, avec une seule direction, entre le Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau et Guinée-Conakry.
Toujours en relation avec la délocalisation d’une mission de soutien à la stabilisation du pays annoncée la semaine dernière par l’ECODA à la suite de la tentative de coup d’État, le dirigeant du PAIGC a averti qu’il était nécessaire que le Parlement s’exprime « Tant que le Parlement de Guinée-Bissau ne parlera pas souverainement au nom du peuple de Guinée-bissau, nous dirons non à toute force internationale en Guinée-Bissa », a-t-il froncé.
Le chef du PAIGC a également rapporté que des journalistes et des commentateurs sont menacés et que la police détient des gens en « plein jour » sans mandat. « Ils appellent le peuple pour le chaos, pour le désordre, mais nous allons dire non à tout ça », a-t-il gagné.