Une mission d’évaluation et de contrôle des établissements de formations conduite par le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, M. Alpha Bacar Barry, s’est rendue dans les régions de Labé, Mamou et Kindia du 16 au 20 mars 2022. L’objectif était de s’enquérir des réalités de fonctionnement et des conditions d’administration des différentes écoles en vue de prendre des dispositions pour la relance de ses institutions de formations dans la réhabilitation des infrastructures et la mise à niveau des programmes de formation.
La dégradation avancée et la vétusté des équipements de formation ont été le constat de la mission dans les villes et régions de : Labé,( l’Ecole régionale des arts et métiers (ERAM), située à Garambé, l’Ecole normale d’instituteurs (ENI), l’Ecole de santé, le CFP de Labé, le bureau de l’inspection régionale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, ainsi que le Fapel), Pita (Centre d’Education à l’environnement et au développement), Mamou (l’ENAE, le CFP, le CFPP, l’ENI et l’ENATEF), Kindia (l’Ecole de la santé, l’ENI et le CFP).
La particularité a été au Centre d’Education à l’environnement et au développement (CEED) de Pita pratiquement en état de ruine. Là, le ministre a annoncé des mesures de rénovation urgentes avant de décider de prendre en charge, sur fonds propres, les frais d’études et de stage des quatre filles inscrites en 2ème année de cette institution.
A l’Ecole Nationale de l’Agriculture et de l’Elevage (ENAE) de Tolo, à l’état neuf, il manque d’outils didactiques pour la consolidation de l’apprentissage pratique.
Ce fut encore l’occasion pour le ministre de présenter la vision du gouvernement de transition dans ses projets pour le développement de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et les encouragements adressés au personnel d’encadrement dans leurs missions.
Partout, le ministre et sa suite ont fait de recommandations à l’encadrement pour la préservation des espaces dédiés aux écoles et CFP et l’adaptation ainsi que l’actualisation des programmes de formations aux réalités et besoins économiques du pays afin que les sortants de ces écoles soient aptes aux emplois des secteurs économiques.
Enfin, il a été question également de la gouvernance des établissements et surtout du maintien des infrastructures et des équipements de formation.
Mamadou Alpha Assia Baldé, officiel service de Communication du Ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle