Dans une de ses sorties chez nos confrères de FIM FM, le porte-parole du gouvernement actuel, s’est montré très agressif envers la CEDEAO qui s’apprête à imposer des sanctions a la Guinée.
En guise de réponse, le journaliste Aly Badara rappelle au porte-parole de la transition, que la CEDEAO certes qu’elle est moins crédible, mais aucun gouvernement issu d’une usurpation ne peut lui tenir tête.
‹‹ Ousmane Gaoual Diallo doit sortir dans cette grandiloquence. Moi, personnellement, je sais que la CEDEAO est une institution moins crédible aux yeux du peuple africain. Mais, ça ne veut pas dire qu’à l’international elle est décrédibilisée. Le CNRD doit faire attention parce que la CEDEAO est une institution qui peut faire du mal dans de telles circonstances. Nous sommes en transition, c’est-à-dire illégalité et illégitimité. La confiance est peu. Si, on tient tête à l’institution qui doit nous soutenir pour la réussite de cette transition, ça veut dire qu’on aura plus rien. En matière de diplomatie, d’économie et de partenariat, la CEDEAO peut nous faire souffrir. Cette institution sait où prendre. Déjà, la confiance se déchire entre son gouvernement et les opposants mais aussi une partie du peuple. Si la sanction de la CEDEAO tombe, elle pourra permettre aussi a l’opposition de sortir pour dire que vu cette sanction, les gens en face ne veulent pas laisser le pouvoir. D’ailleurs, il faut reconnaître que c’est la publicité de Cellou Dalein Diallo a l’international qui a fait que la transition actuelle s’est offerte une bonne position ››, a rappelé cet analyste.
Plus loin, Aly Badara à aussi demandé à la transition de faire quelque chose pour éviter au pays une sanction qui pourrait être une souffrance pour le peuple de Guinée.
‹‹ c’est drôle ! Aucun pays en Afrique ne peut tenir tête à cette institution. Sur le plan économique elle peut détruire, plan diplomatique aussi elle peut détruire et peut mettre la crédibilité des dirigeants en jeu. On doit sortir dans ce débat de souveraineté. Un pays souverain n’a pas besoin d’aide financière. Un pays souverain doit être indépendant sur le plan diplomatique. La CEDEAO connait les partenaires de la guinée. Il ne faut pas mettre en tête que la Russie peut nous soutenir. D’ailleurs, elle n’a rien qui peut nous aider. On doit mettre la république devant tout. ››, a conseillé Akila.