Tunis (dpa) – « Vers une Afrique numériquement inclusive et respectueuse des droits », tel est le thème de l’édition 2022 du « Forum sur les droits numériques et l’inclusion » (DRIF, en anglais), un évènement panafricain annuel. Le forum s’est tenu virtuellement du 12 au 14 avril 2022 et se déroulera en présentiel dans plusieurs pays africains du 20 avril au 20 mai 2022, ont annoncé les organisateurs.
Cet évènement est initié par Paradigm Initiative (PIN), un organisme œuvrant à connecter les jeunes Africains mal desservis à des moyens de subsistance améliorés, et ce, grâce à ses programmes d’inclusion numérique et de droits numériques. Il réunira 17 pays africains, avec des organisations, des militants, des universitaires, des législateurs et des décideurs politiques au sein de l’écosystème numérique, a indiqué PIN. Avec plus de 500 délégués et participants, le Forum, qui est à sa neuvième édition, disséquera l’état des droits numériques et de l’inclusion en Afrique.
Les discussions et les débats porteront sur les problèmes qui affectent la sphère numérique en Afrique, comme la confidentialité des données, l’Internet abordable, le genre et les TIC, les droits des personnes handicapées et les TIC, la surveillance de la santé pendant la période Covid-19, et les coupures d’Internet, a-t-on expliqué. Au cours des sessions virtuelles de trois jours, les participants discuteront des questions clés, élaboreront des plans d’action pour améliorer les droits et l’inclusion numériques en Afrique, et collaboreront sur les droits et l’inclusion numériques.
Du 20 avril au 20 mai, PIN et ses partenaires nationaux organiseront une série d’événements, en présentiel, dans 17 pays (Namibie, Malawi, Zambie, Zimbabwe, Angola, RDC, Centrafrique, Cameroun, Sénégal, Sud-Soudan, Éthiopie, Kenya, Tanzanie, Gambie, Nigeria, Somalie et Ghana). Disposant de bureaux sous-régionaux au Cameroun, au Kenya, au Nigeria, au Sénégal, en Zambie et au Zimbabwe, Paradigm Initiative œuvre à garantir l’autonomisation numérique et à promouvoir un environnement positif en matière de droits, en soutenant les politiques publiques en faveur de la liberté de l’Internet en Afrique.