Seuls les dictateurs et les pouvoirs illégitimes musèlent la presse. Ils gouvernent par le mensonge, la tyrannie et l’intolérance.
Mais c’est peine perdue ! Ils peuvent martyriser leur peuple à leur guise mais pas tenir captive la vérité. Les satellites d’observations et internet sont plus forts qu’eux !
Une chose est sûre, les radios et télés internationales, notamment RFI et France 24, informent mieux et plus vite les Africains sur l’actualité de leur pays que les médias officiels ou les organes privés vendus au pouvoir central.
Si l’on bloque l’accès à RFI et à France 24, on ne pourra empêcher l’information en direct sur leurs sites, sauf à couper définitivement internet sur tout le territoire.
« Fermeture définitive », qu’on dit. L’homme propose, Dieu dispose. Il ne faut pas insulter l’avenir.
Le groupe qui exerce sa férule au Mali depuis le 18 août 2020 a inauguré un triste recul démocratique en Afrique occidentale, jadis la sous-région modèle sur le continent. Contrairement à ce qu’il s’est passé plus tard en Guinée, il a déposé un président élu proprement pour un second mandat.
L’homme fort de Bamako n’est pas oint par le peuple malien et son pouvoir n’est pas éternel.
Nous exprimons notre solidarité totale à nos confrères qui font un travail précieux pour le public africain à RFI et à France 24. Nous soutenons également tous les journalistes en butte aux entraves faites par les autorités à leur indispensable métier et à la liberté d’expression, partout où cela est sur la Terre.
Par Elbechir Diallo