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Guinée-Bissau : Le gouvernement demande la compréhension des militaires concernant l’arrivée des forces de la CEDEAO dans le pays

Guinée-Bissau : Le gouvernement demande la compréhension des militaires concernant l’arrivée des forces de la CEDEAO dans le pays

Le porte-parole du gouvernement Fernando Vaz a déclaré aujourd’hui à Bissau qu’avec l’arrivée de la force de « stabilisation » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEADEAO) au pays, il s’attend à ce qu’il y ait une « conscience » républi neans sur le régime actuel au pouvoir en Guinée-Bissau.

« J’espère que ce que la CEDEAO attend, qu’il y ait une plus grande conscience de la société castrienne et qu’elle internalise que le changement de régime se fait par une voie démocratique par la souffrance universelle et non avec un « coup d’État », dit-il d, insistant sur le fait que « je pense que c’est un homme » grand sagem venant de la sous région pour ça ce qui se passe au Mali, Guinée Conacri et Guinée Bissau. Ce n’est donc pas seulement le message que notre sous-région impose, mais aussi la communauté internationale elle-même », a déclaré Fernando Vaz.

Vaz a parlé aux journalistes, en marge du lancement de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, à Bissau, devant les installations du ministère de la santé publique, qui confirme l’arrivée des premières forces efficaces dans la capitale Bissau.

Interrogé par la presse si la présence de cette force montre que la Guinée-Bissau vit à nouveau dans l’instabilité politique, Fernando Vaz a répondu que le pays a été frappé le 01 février dernier, et qu’il est essentiel de prendre des mesures.

Le ministre aussi du tourisme et de l’artisanat, reconnaît que la présence de la force de « stabilisation » de la sous région n’est pas une question de consensus chez les guinéens, y compris le collectif gouvernemental, mais se souvient qu’il est important de respecter la décision des effets ch des États de la CEDEAO.

Bien que la force de la sous-région ait commencé à arriver à Bissau, le nom de la nouvelle Eco Corporation n’a pas encore été nommé.

Le porte-parole du gouvernement révèle que les détails de la présence de cette force seront fixés lors du prochain sommet de l’organisation qui se tiendra en mai.

Rappelons que les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé d’envoyer un contingent de soutien au pays, après l’attaque du 1er février contre le palais du gouvernement, que le président de la République, Umaro Sissoco Embaló a qualifié de tentative c oup d’état tiva.

Le Parlement ne s’est pas encore prononcé sur le sujet, mais une partie du contingent est déjà sur le territoire national.

Avec : Jeune Bissau Radio

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