Mais voilà que la tentation autoritaire fait de nouveau son retour en Guinée que l’on croyait vacciné à l’ancien régime oppressif et autoritaire d’Alpha Condé. C’est encore le cas dans notre pays. Une transition qui s’oppose à toutes les manifestations. Les journalistes sont aussi désormais soumis au bon vouloir de l’actuel gouvernement et de ce parti qui apparaît de plus en plus comme un retour du boomerang qui décide de privé la Guinée, le peuple à tout droit de manifester dans le pays. Les fameux gérants qui se permettent d’aller loin, avec des conseillers perdus, l’histoire ne doit pas revenir sur le front du guinéen. Le colonel Mamadi Doumbouya ne doit pas suivre les sirènes divisionnistes et rectangulaires.
Cette interdiction de droit de manifester dangereuse au temps d’Alpha Condé a amené l’opposition guinéenne à mettre une commission en place pour en finir et freiner le régime d’Alpha Condé dans sa dictature. Cette interdiction des manifestations est aussi dangereuse que le coup d’État. Le peuple doit avoir une certaine liberté pour ne pas qu’il y ait des frustrés et des morts. Les autorités actuelles ne doivent pas être dans l’excès moins dans l’arrogance. Pour la réussite de cette transition, on doit accepter les manifestations à caractère pacifique pour empêcher d’autres violences. On ne peut pas aller à la mort et interdire aux autres de jouir de leur propre droit. Je ne serai pas d’accord avec cette imposition de dictature et ne l’admettra jamais. Le pays se trouve dans une situation très fragile. Nous avons un droit commun et une histoire somatique, c’est l’avenir de la jeunesse, la pratique de la bonne gouvernance et d’une démocratie salutaires. Toutes ces violations sont dangereuses et attirent d’autres violences. Sauvons le pays, sauvons la Guinée et acceptons nos différents. L’article 8 de la charte indique que les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et les formes prévues par la loi. Aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits humains. Que le président du CNRD ne fasse pas cette erreur. Nous ne voulons plus de sang dans ce pays.
Mon colonel vous interdisez une chose qui pourrait nous mettre au chaos !
Aly Badara Akila, journaliste de profession !
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