L’observation active citoyenne nous amène à plus de réflexions pour éviter des erreurs du passé, lesquelles erreurs restent très actives dans nos mémoires encore et dont aucune issue n’est encore trouvée.
Au prime abord, nous allons faire un peu l’histoire puisque sans elle, nous risquons de reconduire les mêmes erreurs ayant conduit à des pertes énormes de vies de pauvres citoyens qui n’avaient sans doute pas tous les éléments du puzzle avant de se lancer dans la matrice politique de l’époque. Entendez que ces familles pleurent encore sans doute leurs enfants. Et, les questions et questionnements sont de plus en plus pesants pour elles.
Toujours au compte de l’histoire, il faut rappeler d’emblée que le désastre du 28 septembre 2009, est une espèce d’entêtement entre politiques et militaires d’alors. Aucune excuse pour les deux entités car, leur match s’est soldé sur un désastre. Ne dit-on pas que la calebasse se casse entre deux étirements ?
Pourquoi cet éternel recommencement, tensions par-ci, menaces par-là, pour le même résultat en mort d’hommes?
On pourrait être amené à croire que les deux régimes précédents ont plutôt créé des clivages profonds dans le pays avec des citoyens qui ne s’entendent que dans la querelle et qui se plaisent dans les conflits de positionnement. Qu’est-ce qui n’a donc pas marché ?
Le fait le plus remarquable et intriguant est que les deux classes (politiques-dirigeants ) changent de personnes certes mais, l’idéologie reste la même. Un cortège de malheurs et de malheureux à la charge du pays qui n’a fait que stagner en créant des classes sociales de plus en plus révoltées contre leur propre existence. Qui a-t-il ?
Pour ma part, dans cette nouvelle éventuelle crise qui se profile à notre horizon, entre les mêmes entités (politiques-militaires) à l’image de 2009. Il faut dire que chaque entité à son péché mignon.
Pour le
#CNRD, le péché mignon est de confondre les dirigeants de la chose publique aux hommes politiques, même si, l’exercice contraire reste très périlleux. En effet, le peuple a souvent souffert de la violence d’Etat dont certains politiques notamment de l’opposition assuraient le contre pouvoir en se plaçant en défenseurs bien-sûr. Ainsi, il convient de savoir que dans un pays comme le nôtre, la perception mentale compte beaucoup, c’est-à-dire que, si un homme politique doit rendre des comptes, cela doit se faire uniquement sous la bannière de sa gestion de la chose publique car, ce n’est qu’en ces termes qu’il doit avoir des comptes à rendre au peuple au nom duquel d’ailleurs vous agissez (CNRD). Si vous devez aller sur d’autres éléments au delà de sa gestion publique, cela pourrait vite mal tourner et s’apparenter à de l’acharnement.
Le
#CNRD doit impérativement donner à la classe politique toute sa place dans l’arène et l’inviter à jouer pleinement son rôle avec le respect strict des règles du jeu politique en observant avec attention toutes les restrictions qu’impose une transition dans un pays sous perfusion depuis longtemps par ce que dans le coma. En faisant cela, le peuple verrait une réelle volonté de travail et pourrait même se porter garant de la transition pour le bien de tout le pays. Il (peuple) veillera même aux grains.
Pour les
#POLITIQUES de manière générale et ceux qui s’opposent au CNRD en particulier.
Vous avez plusieurs péchés mignons, je vais m’efforcer à égratigner quelques uns.
D’abord, force est de reconnaître que le peuple ne connait et ne comprend qu’un seul langage en vérité et, ce langage est celui du bien-être, peu importe de quel côté ça vient. Et, très malheureusement pour vous peut-être mais, ce bien-être ne vient pas forcement de vous en tant que civils au pouvoir. Nous entendons par bien-être, l’ensemble des commodités d’existence qui ont pour résultante, la bonne conduite du pays sur divers secteurs.
Vous ne devez pas fermer les yeux sur la réalité en laissant vos adeptes patauger dans le vide alors qu’au fond, la voie sur laquelle on est, est la bonne trajectoire. Le karma est une réalité !
Vous ne devez non plus laisser tout un pays aller dangereusement dans la gueule du loup sous prétexte des vices de forme dans certains dossiers.
Nous sommes tous unanimes que le pays est allé d’erreurs en erreurs depuis son indépendance. C’est ce qui explique d’ailleurs ce retard latent dans lequel il est plongé où tout est prioritaire car, nous manquons de tout en dépit de nos nombreuses richesses naturelles.
Si nous devons remonter la pente dans cette direction, il est clair que la quasi-totalité des dirigeants des différents régimes passeront le reste de leur vie à se défendre devant les tribunaux tellement la situation économique du pays est abyssale. Et là, je ne parle pas que des présidents, ministres et directeurs généraux mais, de toute la lignée.
Il faut donc savoir raison garder, il y a eu une situation de généralité dans la profanation des valeurs de la république, cependant, le peuple peut et doit pardonner. Pour les crimes économiques, qu’on récupère ce que l’on peut, pour celui du sang c’est probablement à l’au delà. Ce pardon général est en effet obligatoire pour rompre ce cycle infernal de stagnation du pays. Si nous avons perdu toute foi aux bonnes pratiques pour le développement, faisons le, au moins, pour ceux qui ont accepté de verser leur sang pour notre liberté (indépendance) de bout en bout.