Organisé par les trois ministères en charge du système éducatif guinéen, le salon de l’orientation (SDO) s’est tenu hier vendredi, 20 Mai 2022 à l’université de Kindia.
L’événement a mobilisé les cadres du système éducatif ainsi que les élèves venus des collèges et lycées de la ville.
Après les discours de bienvenue du recteur, Pr Daniel Lamah, suivi des échanges avec les élèves sur l’enjeu de l’orientation, les élèves ont visité les stands installés par les deux départements, l’ETFP et le MESRSI.
Le recteur de l’université s’est dit très heureux de recevoir le salon de l’orientation (SDO) dans son institution. « Il y a eu une forte mobilisation tant au niveau des élèves qu’au niveau de l’encadrement. L’engouement montre que les gens sont intéressés par cette initiative du fait des enjeux très forts pour eux. Et nous, université, ça nous va droit au cœur. Nous avons l’espoir que désormais, nous allons recevoir des étudiants dont le choix correspond à leur avenir et aux programmes que nous développons. Ce qui n’était pas le cas par le passé », a-t-il expliqué.
De son côté, le conseiller chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, M. Zaïnoul Abidine Barry, a expliqué le danger lié à la mauvaise orientation pour les élèves. « L’objectif de ce salon, c’est de vous permettre de faire le bon, le vrai choix pour votre avenir pour éviter les erreurs qu’avaient commises vos aînés. Comme vous le savez, il y a plusieurs de vos aînés qui ont fini d’étudier depuis des années ; mais aujourd’hui, ils sont dans les quartiers pour faire moto taxis ou bien, gérer des télécentres. Est-ce que vous souhaitez avoir la même chose ? Alors, c’est le bon moment pour faire le bon choix. Cette année, l’ETFP a décidé de participer à ce salon pour mieux expliquer l’ensemble de ses institutions qui se trouvent au niveau des régions pour que chacun puisse choisir les formations qui répondent le mieux à son aspiration. Et, aller à l’enseignement technique n’empêche pas d’aller à l’université si vous décidez de poursuivre vos études. C’est pourquoi, il y a aujourd’hui des passerelles entre le ministère de l’enseignement technique et le ministère de l’enseignement supérieur », a-t-il informé.
A ceux qui pensent que c’est lorsqu’on échoue au brevet ou au bac qu’on va vers l’enseignement technique. M. Barry a appelé à un changement de mentalité. « L’enseignement technique a besoin aujourd’hui des meilleurs pour former de bons techniciens qui ne peuvent être que des vrais physiciens, des vrais mathématiciens et des vrais biologistes… », a-t-il dit sous les applaudissements des élèves.
Après l’ouverture du salon, la mission de l’ETFP a effectué des visites à l’école de la santé de Kindia, à l’ENI ainsi qu’au CFP.
Service de communication et des relations publiques du Ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle