Ce pays est loin de connaître son épilogue. Après les discours discourtois de l’ancien régime qui ont causé des dégâts, tristesses et animosités, voilà que nous vivons dans un autre discours inapproprié de notre champion premier ministre parti pour faire la bonne marche tordue de la transition. Après quelques heures d’échanges, le ministre Mohamed Béavogui vient de faire une sortie extravagante et ratée devant une jeunesse. À l’entendre parler, j’ai l’impression que ce n’est plus un ministre mais un guerrier qui cherche à se faire le plaisir du gouffre de mot. Triste que ça soit lui qui dit même, aux jeunes de ne pas manifester alors que son gouvernement est sensé protéger les manifestants. Au temps de Dadis c’était ils sont allés à la boucherie ? Qui sont ses bouchers ? Maintenant, c’est Mohamed Beavogui aussi qui dit ça. Alors qui tue M. Le premier ministre ?
« Manifester équivaut à sortir pour se faire tuer » c’est tout et de rien qui dit que seul le tenant de tels propos peut nous dire dans quel contexte, dans qu’elle circonstance peut-il nous le dire ? J’ai entendu cela dans la bouche d’un homme qui appartenait à une institution forte en matière des droits humains. Aujourd’hui, j’assiste à une scène suicidaire de cet homme qui pense que manifester c’est de mourir. C’est juste extraordinaire qu’un premier ministre avec une telle carrure se comporte comme ça juste pour se faire plaire à son patron pourtant venu pour le respect des droits humains sans frustration, tuerie et d’emprisonnement. Cette histoire lève le rideau encore de plus sur la situation actuelle de la Guinée en oubliant donc pas que vrai, les manifestants sont tués à belles réelles mais par qui? Il y’a de cela quelques mois, un jeune élève a reçu la balle à Cosa et jusque là, personne ne parle de lui. Aujourd’hui, nous assistons à la même cérémonie dentelle sans vergogne et d’une rapacité très sévère sans aucune culture de réserve. M. Le ministre votre sortie est ratée et ne fascine pas le tissu social. De tel discours n’avait pas lieu d’être pour la réussite de cette transition !
Mohamed Béavogui n’a pas fait bon sage !
Aly Badara Akila, journaliste panafricain !