La Guinée qui affrontait cet après-midi du 9 juin au stade GI Lansana Conte son homologue du Malawi a péniblement gagné la partie sur un score étriqué de 1-0..C’était devant un public adulé, assez limité au nombre de seize mille spectateurs.
Ce choc entrait au compte de la deuxième journée des Éliminatoires de la CAN 2023 qui aura lieu en terre ivoirienne. Le Syli ayant perdu sa première sortie au Caire en Égypte.
Plusieurs stades ont acceuillis des matchs et plein d’autres par contre ont été éliminés, faute d’être homologués par la CAF pour divers manquements.
En Guinée, le stade de Nongo, étant en sursis, (il est menacé de sanction) a surpris plus d’un supporter par la qualité très acceptable de sa pelouse. Nous étions surpris, plutôt etonné, public sportif, observateurs avisés, de voir joué un Syli totalement à l’aise avec l’équipe adverse, circulant le cuir rond sur une très bonne pelouse comme sur des chapeaux de roue. Cette pelouse qui est au centre des débats sportifs, semblait visiblement se porter mieux cet après-midi. Le match retransmis en direct sur Canal plus nous montrait une pelouse bken praticable, des joueurs étaient très à l’aise avec le cuir rond, contrairement aux nombreuses critiques et sabotages de quelques responsables sportifs avant cette rencontre. Nulle part, nous n’avons entendu les journalistes et l’ex sociétaire du Syli devenu consultant à Canal Plus, critiquer l’état de la pelouse. Et pourtant, on nous faisait croire avant le choc être dans un champ de patate. Mais c’était bien au contraire, le stade de Nongo est en train de faire peau neuve avec une pelouse praticable dont il faut juste peaufiner et le présenter à la CAF au mois de septembre pour être homologué.
Les pelouses africaines, sujets de critique
Pour ceux qui ont suivi le match Sénégal vs Rwanda, la pelouse du stade sénégalais n’est guère reluisant, elle laissait d’ailleurs à désirer, moins arrosé et le joueur de Liverpool Sadio Mané et ses coéquipiers ont eu tous les problèmes du monde pour battre la modeste équipe rwandaise sur penalty.
Nous pensons que le groupe SAM-GBM, qui gère le stade de Nongo ( sujet de nombreuses critiques) pourrait utiliser à bon escient des jardiniers et techniciens locaux en Guinée pour améliorer l’utilisation effective de l’actuelle pelouse. Il a les moyens financiers, logistiques et la possibilité de relever ce défi d’ici au mois de septembre 2022.
Antonio Souaré a pris les taurreaux par les cornes
Selon nos informations, le Pdg de SAM-GBM Antonio Souaré a fait débarquer déjà à Conakry les projecteurs exigés par la CAF et plus de 35 mille chaises assises disponibles dans les magasins du stade et prêts à être installés d’ici la date butoir en septembre 2022. Les sièges des vestiaires des équipes hôtes et ceux de l’équipe locale sont arrivés à Conakry et prêt également à être installés. Les toilettes sont également prêtes à recevoir les spectateurs. Les salons VIP et VVIP sont déjà installés et ils n’ont rien à envier aux stades maghrébins ou européens, faire le parking automobile, etc.
Visiblement, depuis le sursis de la CAF et des sorties hasardeuses et fantaisistes de certains responsables sportifs guinéens, le groupe SAM-GBM montre ses muscles et sa capacité manageriale à respecter toutes les normes exigées par la CAF et la FIFA.
Après tous ces travaux complémentaires au stade de Nongo, on attend une mission de la CAF pour constater et homologuer définitivement le stade qui avait été déjà homologué par la FIFA pour les matchs éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022.
Mohamed Camara