Quatre (4) mois après son ameublement, le nouveau Conseil d’Administration de la Société des Eaux de Guinée( SEG) a siégé pour la toute première fois ce mardi, 21 juin 2022, au siège de l’entreprise sis à Almamya dans la commune de Kaloum.
Il était question pour les membres dudit conseil de passer en revue toute la problématique liée à la déserte en Eau potable en Guinée, mais aussi l’adoption du plan budgétaire 2022.
Au sortir de la rencontre, Aboubacar Camara, Directeur Général de la SEG est revenu sur les grandes lignes qui ont été débattues au cours de cette première journée de rencontre.
“Comme vous le savez, sous la dynamique de l’actuel gouvernement, aujourd’hui, la question du conseil d’administration au niveau des EPA mais aussi des SA constitue une priorité pour une gestion transparente. Donc, au niveau de la SEG, le nouveau conseil d’administration s’est retrouvé aujourd’hui pour adopter le budget 2022, mais aussi tenir compte des préoccupations de l’entreprise pour voir dans quelle mesure, on peut l’accompagner et informer aussi la plus haute autorité des difficultés qu’il y a, afin que l’accès à l’eau potable soit définitivement résolu dans notre pays’’, a t-il déclaré.
La tenue de ce conseil d’administration a permis aux membres de cette instance décisionnelle de la société des Eaux de Guinée d’adopter un plan budgétaire 2022. Ce plan budgétaire qui s’élève à plus de 300 milliards de francs guinéens va permettre à l’entreprise, selon lui, de mener des réformes afin d’améliorer considérablement la déserte en eau potable en faveur de ses abonnés.
“Donc, aujourd’hui avec l’adoption de notre plan budgétaire, nous sommes réconfortés et ça nous permet d’aller de l’avant. Ça nous permet aussi également d’engager des réformes parce que sans l’aval du conseil d’administration, il y a certaines dispositions qui ne peuvent pas être prises uniquement par la Direction Générale.
Donc, l’adoption ce plan budgétaire va augmenter la capacité de la production, il y aura des réformes au niveau de l’administration. Aujourd’hui, on est entrain de se battre avec la nouvelle direction pour comment améliorer le cadre de niveau des travailleurs, surtout au niveau salarial, mais aussi comment améliorer la capacité de production quand on sait que plus de la moitié de la population n’a pas d’eau potable . Et de l’autre côté, on est aussi entrain de travailler sur la diminution des pertes. À date, La SEG perd 50% de sa production. Le conseil d’administration ayant validé le plan stratégique dont l’un des axes stratégiques est la diminution de plus de 50% des pertes enregistrées aujourd’hui. Et quand cette diminution sera effective, ça va augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise et quand les chiffres augmentent, ça va se répercuter sur la vie des travailleurs », a t-il déclaré.
De son côté, Paul Goya Zoumanigui, président du conseil d’administration de la SEG a tout d’abord salué les efforts du gouvernement dans le secteur de l’eau en Guinée, avant de s’engager au nom de ces paires au côté de la SEG pour l’amélioration de la déserte en Eau potable en Guinée.
« Moi et mes collègues, nous sommes engagés à faire tout pour que la déserte en eau potable pour les populations soit effective. Parce qu’on peut vivre sans électricité, on peut vivre sans moyens de locomotion, mais on ne peut pas vivre sans eau. Donc, ça doit être une priorité non seulement pour les autorités, mais pour toute là population. Parce qu’il y a certains défis auxquels on est confrontés, par exemple l’occupation des certains espaces où il y a des tuyaux qui passent. Il faut négocier avec les populations pour leur faire comprendre que c’est dans leur bien qu’il faut quitter. Donc, la population même doit collaborer pour qu’elles soient mieux servies en eau ».
Camara Mamadouba
669 14 62 22