Il a fallu peu de sérieux, seulement, dans les évaluations pour que le vrai visage de l’école guinéenne se révèle enfin. L’Etat, les enseignants et les parents, chacun a joué sa part de #trahison aux conséquences multiples et exclusives pour l’élève et la #Nation. La République a été sacrifiée depuis belle lurette. Faut-il la redresser ou observer en attendant des jours meilleurs ?
Nous nous sommes menti, nous nous sommes trahi. Nous avons stoppé l’évolution intellectuelle de la nation. Et, nous nous étonnons du retard du pays.
Le pire est que certains pensent que cela ne devrait se faire de la sorte, c’est leur droit. Peut-on rappeler cependant, à ces personnes que l’école n’est pas comme les réseaux sociaux ou du moins la perception qu’on se fait de ces plateformes numériques. C’est-à-dire que le meilleur est celui qui a plus de vues et d’abonnés. L’école c’est l’avenir, la survie même de l’humanité donc notre postérité. L’école c’est le sérieux, hémicycle de la méritocratie, du travail acharné.
Il faut que les reformes continuent jusque dans les universités car, le mal est profond et trop de générations ont été sacrifiées car, n’ayant aucune assise intellectuelle conséquente, les conséquences sont perceptibles à tous les niveaux et nous le savons tous.
C’est écoeurant de constater que, plus les apprenants évoluent dans leur cursus, plus leur matière crise s’appauvrit. Le CEE 18%, BEPC 15% et le BAC sera pire, loin de moi un sentiment vénal. Mais c’est la réalité.
#MoToCo (#MouvementTousCoupables)
#AquiLaFaute?
