La question que de nombreux guinéens se posent est de savoir si Ali Touré, le Tout-Puissant procureur de la CRIEF a étudié ou connait le droit, ou s’il comprend bien français. Depuis plus de 8 mois, il peine à donner les preuves du flagrant délit prononcé contre Kassory Fofana. Pour Ali Touré, il faut mettre le voleur en prison et chercher les preuves de ce qu’il a volé, un monde à l’envers. Faire le droit est différent de connaitre le droit. On se demande à cause de quelle qualité un tel individu a été choisi pour une mission aussi sensible. Il fallait trouver des magistrats plus vertueux et plus respectueux du droit et des personnes. Pour avoir été attiré par les avantages qu’il tirerait de ce procès, il a mordu à l’hameçon de la cupidité, pensant que les ragots des cafés et des personnes mal intentionnées pouvaient lui permettre de prouver la culpabilité de Dr. Kassory Fofana.
Quatre fois le cabinet d’instruction de la CRIEF demande la libération conditionnelle de l’homme Kassory Fofana, quatre fois Ali Touré s’oppose. C’est lui qui a promis à son mentor qu’il donnera toutes les preuves irréfutables pour la condamnation de Kassory, si jusque maintenant il n’est pas à mesure de le faire, que va-t-il dire à son commanditaire ? C’est cet embarras qui ronge Ali Touré, qui l’empêche de dormir et qui empeste quotidiennement tout son être. Ali Touré est un chargé de mission, on se rappelle que, c’est à la suite de la convention nationale extraordinaire du 31 mars 2022 que Dr. Kassory Fofana est tombé dans le viseur des nouvelles autorités. L’allure, la prestance politique et sociale de l’homme fait peur. Alors, on a demandé de trouver un juge taillable et corvéable à merci, qui pourrait donner les preuves irréfutables contre Kassory pour casser sa carrière politique. C’est en cela que le fameux Ali Touré s’est proposé à cause du fait, de son origine moriyannaise et de sa prétendue connaissance de l’homme.
Aujourd’hui au lieu d’être une solution pour le CNRD, il se présente comme un véritable problème pour lui. Un dilemme, une équation difficile à résoudre, comme le dit une sagesse africaine : « il est facile de trouver un chien comme sacrifice mais, trouver le marabout pour l’égorger est fastidieux ». Lounceny Camara est mort en détention, Saïkou Yaya de l’UFR est tombé malade dans les mêmes conditions. Aujourd’hui on parle de la maladie de Damaro, la CRIEF s’obstine à les garder sans jugement, peut-être veut-on les faire taire ainsi à jamais ? Dieu seul le sait car il est impensable de refuser à un détenu son droit : celui de le juger. Ali Touré doit savoir qu’il est responsable de la mort de Lounceny Camara.
Ali Touré s’est grillé et pour le présent et pour l’avenir. Il ne mérite plus la confiance de ceux qui l’ont conduit à cette tâche et le peuple de Guinée non plus ne le portera confiance. L’histoire retiendra qu’au moment de la transition du CNRD, un procureur nommé Ali Touré, a été très célèbre par son manque de droiture, de moralité et de personnalité. Son attitude risque de jeter le discrédit sur la justice guinéenne, avec cette mondialisation tout est sur internet, l’autoroute de l’information. Ils sont nombreux les hommes de droit à se demander pourquoi une telle obstination face à un dossier vide s’il n’a pas un dessous politique ? Le coq qui doit chanter, chantera quels que soient les écueils et les obstacles du parcours. La vérité triomphera toujours quand elle dure, c’est qu’elle est partie chercher le gourdin pour assommer le mensonge. Autant existe l’énigme du berceau et du tombeau, autant Dr. Kassory Fofana est une énigme pour les nouvelles autorités. Aujourd’hui avec cette séquestration injustifiée, sa cote de popularité ne fait que croitre.
Quant à Ali Touré, plus les jours s’égrènent, plus il est vomi par le peuple de Guinée à cause de ce qu’il incarne et de ce qu’il fait, la justice divine est implacable, il faut la craindre
MAM CAMPBELL ÉDITORIALISTE JOURNALISTE INDÉPENDANT ET ACTIVISTE
CONSULTANT EN COMMUNICATION