Comme modeste contribution à la refondation de l’État, je propose qu’un parti politique ne soit admis à exister ou à obtenir son agrément que s’il peut fournir 100 mille signatures non répétitives dans le fichier électoral.
Ce faisant, l’arène politique sera dégagée, les pêcheurs en eau trouble iront voir ailleurs si on y est.
J’assure au CNRD qu’après cette collecte, les partis politiques se compteront sur les doigts d’une main en Guinée, notre chère patrie qui abrite 14 millions d’âmes. Et la junte aura fait œuvre utile, une véritable opération de salubrité publique, avant de retourner dans les casernes, en 2024, comme promis par elle-même.
Tous ces politiciens qui se présentent aux concertations nationales ou aux symposiums thématiques, soi-disant au nom du peuple, alors même qu’ils n’ont que trois pelés et un tondu comme militants, disparaîtront comme par enchantement.
Soit, ils rejoindront un des rares vrais partis, soit ils publieront des tribunes périodiques, si bien évidemment ils ont à la fois la plume et la réflexion. Ainsi, ils contribueront au débat politique en tant que citoyens, ne nous casseront plus les oreilles à la radio ou à la télé et, surtout, ils ne pourront plus dévoyer la Guinée en soutenant l’injustice, le mensonge, la démagogie et le populisme officiels pour leur propre satisfaction pécuniaire.
Ce pays s’enlise, il faut qu’il sorte de l’ornière, enfin !
Le peuple guinéen marche sur un tas d’or depuis presque 65 ans mais il est pauvre comme Job, parce qu’il est égaré par quelques cadres et politiciens véreux.
Par Elbechir