Difficile pour des prédateurs devant l’éternel sous des dehors de grand bienfaiteur, un repris de justice notoire, un faux dévot, un pseudo-saint, qui traînent des casseroles, ont été au coeur de scandales impossibles à effacer dans les mémoires, abhorrés des bonnes consciences , d’engager des polémiques » d’effets boomerang » ou de passer, mine de rien, pour des parangons de vertu. Ces faux prophètes, personnages ubuesques d’une tragi-comédie , coalisés pour les besoins de leur cause, font comme s’ils n’avaient pas un passé archivé, une histoire outrageusement connue de tous. Comme à leurs habitudes, ayant choisi de vivre dans le déni et les chimères des simples d’esprit, ils pensent, naïvement, abuser de l’opinion par la corruption, la calomnie, l’intimidation, devenues, à la longue, leur seconde nature et leur » culture » de vie . Ça, ils ne peuvent s’en départir dans leurs activités réputées louches et leur vie d’ombres et d’infamie.
On sait que derrière chaque fortune, il y a un crime, mais, on était loin d’imaginer qu’il y a des hommes sur terre qui ont la tête levée vers le ciel pour de fausses incantations et des implorations de Dieu douteuses qui verraient dans les scrupules et la droiture des autres, une abomination vécue comme un supplice dans leur âme et leur chair. Ils n’ont en réalité de Dieu que l’argent, d’yeux que pour le pouvoir, tous les pouvoirs dont ils veulent passer toutes les fois que l’occasion leur en est donnée, pour des alliés de circonstance, des amis zélés, des soutiens aveugles , quoique de façade. Malheureusement, incapables de constance et de consistance, ils n’intéressent plus personne, surtout maintenant que leur armure a été fendue et leur mythe est ruiné. La nouvelle génération montante plus éclairée et plus avertie est aussi passée par là , ayant réussi , avec brio à la force du poignet et par le sérieux, à supplanter le vieux monde véreux des lascars et des truands invétérés, caractérisés par l’appât du gain facile et les pratiques occultes. La littérature de fiel ou les délires de chroniques insipides encore moins des divagations désespérées , ne pourront détourner de cette réalité implacable. Ni modifier le destin des âmes bien nées.
Leur devise vissée au front « de la fin qui justifierait encore les moyens », nos délateurs , zélateurs, rendus serviles par une vénalité, jusqu’ici inassouvie , sont prédisposés, de nature et par vénalité , à offrir leurs services sans importance d’ailleurs n’étant pas crédibles, ni audibles, aux plus offrants, esclaves de leurs intérêts sordides, victimes de leur vanité parhologique. Qui ne les connaît pas, quelle personnalité ou si l’on veut dignitaire d’hier et d’aujourd’hui, peut dire n’avoir pas été dans le collimateur de ces opprtunistes, sans la moindre vergogne , portés sur leurs intérêts immédiats, vivant aux crochets des maîtres du moment ?
» Si l’on n’est pas pour eux, on est contre eux » dont les prétentions seraient au-dessus de l’Etat, des Lois et des intérêts de la République. Ça aussi, c’est terminé !
Ces Guinéens à la remorque et à la solde de tous les régimes et valets de salon des gouvernants successifs du pays refusent la retraite pour le bien de tous , rechignent à une reconversion à la vertu pour se réconcilier avec la société en attendant d’en payer la dette le moment venu dans le sillage d’amis incestueux, parce qu’ils veulent que leur expérience et savoir-faire de prédateur , de spoliateur de l’Etat, de ses biens, de ses avoirs, soit un héritage transmis de père en fils.
Le goût du lucre , décidément, chez certains qui n’ont pas de doutes que l’argent fait le bonheur, repousse toutes les limites, brise les barrières, conduit à des dérives incroyables et à une faillite morale pathétique de tous les dangers pour les concernés eux-mêmes avant les autres, » leur enfer ».
Ils n’échapperont pas à la justice des Hommes, ni au châtiment de Dieu. C’est une question de temps !
D’ici, là, ils se démènent comme de beaux diables pour faire croire à ce qu’ils ne sont pas, ne seront jamais, hantés par des démons qui troublent leur sommeil , leurs placards remplis des victimes des crimes jalonnant leur parcours, loin d’être, immaculé. Loin s’en faut !
Le pire est à venir, pour eux, dont la source a tari , sortis de l’histoire du pays, refoulés dans son avenir. On verra bien ce que cet avenir réserve à chacun, malgré les imprécations de certains, les fanfaronnades d’autres. Et, la lumière fut !
A suivre…
Abdoulaye Bah.