Il ne suffit pas seulement de répondre à l’appel de son patron quand il s’agit des sanctions mais c’est aussi se responsabiliser face à la situation précaires de nos compatriotes Guinéens qui vivent dans cet état irrespectueux de nos valeurs qui est la Tunisie. La diplomatie c’est pas se regarder dans les bureaux, c’est pas des gros mots, mais la nomination des grands hommes. Un diplomate peut être ambassadeur mais un ambassadeur diplomate c’est non. C’est pourquoi aujourd’hui, nous vivons dans une situation faible en matière de diplomatie. Elle recule le jour au jour. Ça ne prospère. Des jeunes étudiants, femmes et hommes tous des Guinéens sont abandonnés dans les prisons là-bas et l’ambassadeur je ne sais venu de quel ciel, s’en fiche pas mal.
Aujourd’hui, des Guinéens se plaignent de partout. D’autres par manque de passeport ont perdu leur boulot en Europe, d’autres Guinéens sont maltraités en Égypte, celle de la Tunisie est même irresponsable. En plus d’être une foutaise, l’État Guinéen même est silencieux face à cette irresponsabilité des agents Tunisiens qui font du mal aux Guinéens. En matière de la diplomatie ou coopération, c’est les intérêts qui priment. Même si on est sans papiers, c’est pas comme ça il faut traiter un être humain, mais, vu que nous avons un ministre des AE béni oui oui, qui n’est pas à la hauteur de ces attentes, il va encore se taire face à cette situation. Hier j’ai été interpellé par des jeunes étudiants qui souffrent de ce côté, le ministère qui est sourd face à cela, a attendu qu’ils fassent un communiqué aussi. Drôle de la Guinée, des hommes limités peuvent se retrouver a la tête de certains départements. L’ambassadeur de ce côté, minable d’ailleurs qu’il est, n’a absolument rien fait pour venir en aide à nos compatriotes. Un ministre béni oui oui avec une diplomatie de cacao, voilà comment nos frères souffrent a l’étranger. Morissanda Kouyaté en est un responsable qui laisse tout, pour s’occuper de la CEDEAO en laissant les Guinéens souffrir. Un petit pays comme la Guinée Bissau aujourd’hui, arrive à satisfaire sa population, elle est active sur le terrain. Nous, un pays a deux vitesses sans aucune assistance, on continue de cautionner la maltraitance de nos frères ailleurs. Bon sang, un ministre aussi limité, qui gère la diplomatie du pays, ce n’est pas comme ça que ça se passe.
Aly Badara Akila, journaliste chargé des questions diplomatiques !