La République de Guinée, à l’instar de la plupart des pays africains, tâtonne dans la construction de son soubassement, dont la mise en œuvre se veut, d’une habileté et d’une dextérité sans failles. Et, il est avéré que, nul ne pourrait construire une maison solide sur du sable mouvant.
Ainsi, les plans, dits structurels, de règlement de conflits et d’application de la Loi de la République, au nom des pouvoirs conférés, sont de l’ordre des intérêts significatifs de l’édification de la Nation.
Les difficultés dans nos sociétés rendent certainement notre Administration en générale, vulnérable ; mais nos territoires demeurent le terreau le plus fertile à la déstabilisation de l’Etat. C’est pourquoi, la solidarité de nos communautés, à laquelle, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, M. Mory CONDÉ, fait appel ; ravive la pertinence de ses travaux, pour un développement sans frontières de nos bourgades et agglomérations.
Garant du premier outil de gouvernance vertueuse, il chevauche, gagne du terrain et bat le record de refonte sur les fronts inflexibles au changement.
Les collectivités locales, dans leur autonomisation, ont besoin d’améliorer leur rendement, par la mécanisation des secteurs de développement, propre à elles ; ainsi que la sécurisation de leurs biens, de leurs territoires et de leurs sociétés. La gestion des organes fonctionnels résulte de ce fait, mutante, par la modernisation des hommes et des méthodes. Donc, de plus en plus grande et ordonnée.
Toutefois, cette réussite n’est que prouesse et discipline technique de la part du Ministre Mory CONDÉ, appuyées par la sagesse et la volonté politique de S.E. Colonel Mamadi DOUMBOUYA, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, Président de la Transition.
Cependant, les marginaux des ghettos, les oubliés lointains, les frustrés des violences, les négationnistes des efforts, les mangeurs de péchés et de résidus de folles et de fakes news, les anonymes dans le silence de la pénombre ; … Tous ces planqués dans divers labyrinthes, préparent chacun, en ce qui le concerne, son assaut final, au nom de sa compréhension ou de son incompréhension de la situation.
Dans la volonté manifeste, alors, du Ministre CONDE, de redéfinir les bases territoriales et de ses capacités à réorienter les idéologies de gouvernance ; les populations pour lesquelles, l’espace, le temps et les grandes idées existent ; s’ouvrent à la reconnaissance, dans la nécessité de bâtir du nouveau, dans cette ère nouvelle.
Néanmoins, la cohérence et la continuité institutionnelle demandent une pédagogie nette. Une lumière suffisamment éclatante, pour que l’orientation soit particulièrement structurelle, mais hautement représentative des collectivités.
Il devient ainsi, le chantre de l’idéologie de la refondation, par l’optimisation des pensées et des pratiques des territoires.
La moralité publique, tout de même, dans le fondement démocratique, ressort les principes abstraits de l’acte de gouverner. Les politiques simplistes n’ont ni autorité, ni impact direct dans le développement des aptitudes des citoyens. C’est le pourquoi d’ailleurs, nécessité, il y a, d’affirmer l’autorité de l’Etat, à travers les collectivités, mais aussi à travers les instruments de sécurisation des territoires. C’est une moralité sans instance, qui nous enverra vers l’autocritique ; et finalement vers la science de notre évolution.
La Guinée moderne, est une décentralisation réussie et une administration territoriale, qui font avec les instruments de développement modernes, adaptés au fonctionnement de la société guinéenne. Et ceci est un pari réussi par le Ministre Mory CONDÉ.
La transition guinéenne trouve ainsi son chemin dans la refondation des valeurs sociales, administratives, juridiques et sécuritaires. Y rester implique alors, la pratique d’un Art. Celui, en effet, du savoir, de ce qui renforce le pacte avec la Lumière Divine, dans toutes les œuvres de gouvernance, pour les populations ; afin que la volonté suprême de Dieu soit faite. C’est un Art Royal, qui n’est ni capitaliste, ni socialiste, encore moins religieux. C’est absolument, l’Art de la vérité, de l’amour, du pardon, de la réflexion et du travail ; dont les riches d’esprit se délectent.
Notre jeune Etat a besoin de ce souffle politique, non matérialiste, avec des exigences, des formations et une implication maximale du monde rural, dans toutes les notions et tous les concepts théoriques et pratiques de développement ; demeurant à cet effet, d’outils convenablement préparés, pour reconstruire les bases territoriales d’un Etat, qui s’adapte au nouveau monde.
J’ai dit.
Soundjata KEITA