En ce 3 mai journée mondiale de la presse, le journaliste Aly Badara Akila est très remonté contre le pouvoir militaire après le classement de la Guinée a un point piteux.
Selon ce journaliste, on ne peut pas parler de liberté de presse dans un pays, où l’État se comporte en voyou.
‹‹ c’est démagogique, c’est révoltant qu’on me parle de liberté de presse dans un pays où l’État se comporte en voyou. Vous avez vu combien de journalistes sont sur le terrain qui d’ailleurs, souffrent ? Nos confrères de Fim fm, peinent toujours à décoller Fim 24 parce que l’État s’oppose d’un côté. Moi qui vous parle, je suis menacé aujourd’hui parce que je publie les dérives du pouvoir actuel. Des gens me cherchent ça et là. Comment on va être fier d’une liberté truquée ? Les événements du pouvoir, la presse est écartée. On nous parlera de qu’elle liberté de presse ? En tout cas moi, je ne changerai pas pour quelqu’un. Quand c’est bon on va avec, quand c’est pas bon on dénonce, c’est ça un journaliste. Le CNRD là est une déception il faut oser le dire. C’est une grave déception pour la liberté de la presse en Guinée. On convoque les journalistes dans les camps, d’autres sont menacés, mais ça va ? Ça ne va pas c’est clair ››, se révolte Akila.