L’Algérie a affirmé que la décision de l’entité sioniste concernant le Sahara occidental occupé constituait une « violation flagrante du Droit international et des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies », ajoutant qu’elle ne saurait en aucun cas remettre en question le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué, jeudi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger (MAE).
L’Algérie a pris acte de l’annonce par les autorités marocaines de ‘la reconnaissance’ par l’occupation sioniste de « la prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires du Sahara occidental ». « Cet acte émanant d’une autorité d’occupation au sombre passif en matière de violation des droits internationaux et de la légalité internationale est une énième manœuvre et manifestation de la politique de la fuite en avant prônée par l’occupation marocaine », lit-on dans le communiqué du MAE algérien.
Cette décision, qui constitue « une violation flagrante du Droit international et des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies relatives à la question du Sahara occidental, montre, sans l’ombre d’un doute, la coordination des politiques des deux occupants et leur collusion dans la violation des lois internationales et du droit légitime du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale et celui du peuple sahraoui à l’autodétermination », a précisé la même source.
Cette décision, qui n’est autre qu’un « flagrant deal », « ne saurait en aucun cas légitimer l’occupation des territoires sahraouis ni remettre en question le droit inaliénable et imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination, et ce, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, de l’ONU et de l’Union africaine », a souligné le communiqué.(SPS)