Le gouvernement, à travers le ministère des Sports, devrait faire profiter parfois les journalistes sportifs aux voyages de notre Syli national. Surtout quand celui-ci est affrété par l’état pour effectuer un vol spécial. M. Bachir, l’avionneur guinéen qui a un contrat légalement signé avec le ministère des Sports dirigé par Béa Diallo, le sait pertinemment. Il fait profiter souvent ses amis et frères lors de ces vols privés à l’étranger. J’ai effectué personnellement une mission de ce genre en tant que officier média avec le Syli national en 2019 à Kigali ( Rwanda). Il réserve à chaque voyage une dizaine de places pour faire plaisir à ses amis. Monsieur le ministre Béa Diallo, vous devriez faire autant pour soulager et satisfaire ces nombreux jeunes journalistes sportifs qui passent le clair de leur journée à écrire sur le sport ou à animer des émissions sportives sur leurs différentes chaînes de télévision. La liste des joueurs, le staff technique et le chef de la délégation, est faite dans votre bureau et vous l’envoyez à l’avionneur Bachir. Faites donc ce geste à l’endroit de ces jeunes journalistes qui le méritent. Plusieurs pays le font déjà. En Côte d’Ivoire, au Nigeria, Sénégal, Mali, Benin…les journalistes de la presse privée voyagent gratuitement avec leurs équipes nationales lorsque l’état affrète un avion.
C’est juste une doléance et non une obligation.
Djouma Mubarak
Dbeck