Le respect de droit de l’homme étant un principe consacré dans plusieurs documents juridiques notamment la déclaration universelle de droit de l’homme en son article 19 et 20. Pour une paix durable. Kaly Diallo activiste de droit de l’homme interpelle les autorités de la transition face à certaines dérives qui risque de reculer démocratiquement le pays, dans une interview accordée à un de nos journalistes l’activiste trouve salutaire l’ouverture du procès des massacres du 28 septembre 2009 mais tout de même dénonce les tards de la République.
<< Disons que c’est dans cette situation certes qu’il ya eu des acquis mais quand même il reste des défis à relever. Si nous prenons l’organisation du procès des massacres du 28 septembre 2009 en soi s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’impunité ériger en mode de gouvernance en Guinée depuis la nuit des temps. Aujourd’hui nous disons que cela est historique et pédagogique et pourrait marquer une rupture avec cette cette culture ériger en mode de gouvernance.
Mais à part cela et de l’autre côté l’acte du ministre de la justice qui est venu répondre à une convocation on ne vois pas autre chose. Donc il faut avouer que le pays a connu un grave recul.
La déclaration universelle en son article 19 consacre la liberté d’expression et celle de rassemblement c’est à dire le droit de manifester, malheureusement cela n’est qu’un rêve dans notre pays. L’interdiction systématique à la manifestation sur la voie publique et l’usage disproportionnée de la force pendant ces manifestations jusqu’à ce que nous ayons des situations indésirables comme de cas de mort d’homme.
Et de l’autre côté depuis combien de temps des médias à l’image de Guineematin.com est sous restriction, des journalistes sont sortis pour dénoncer cela ils sont battus arrêté et jetés en prison même si c’est pour quelques heures quelque chose que nous déplorons.
On ne peut pas parler de la paix sans le respect de droit de l’homme et de liberté publique>> a-t-il déclaré
Mamadou Aliou pour Guineesignal.com